L’Université de Yaoundé 1 par exemple, a lancé un programme de master en TIC en collaboration avec des universités indiennes. Le gouvernement a également mis en place des projets pour renforcer la connectivité des TIC dans les institutions éducatives.
Cependant, il existe des défis importants à relever. Certains apprenants utilisent les innovations numériques à des fins négatives, comme la tricherie. Avec l’intelligence artificielle, cela devient encore plus difficile. Les élèves ne produisent plus rien et laissent les « robots » faire leur devoir de classe.
Il est donc important de sensibiliser les étudiants à l’utilisation responsable des technologies numériques. Les initiatives mises en place par le gouvernement ne suffisent plus, il faut aller plus loin pour assurer que les apprenants utilisent les technologies de manière efficace et responsable.
Les études ont montré que les élèves de milieu social plus aisé ont plus de familiarité avec les TIC en classe, un plus fort sentiment de compétence en TIC, et ont également une plus forte motivation auto déterminée à l’égard du numérique éducatif à l’école ¹. Cependant, les études ont également montré que les problèmes techniques, tels que la mauvaise qualité d’Internet et le coût élevé de la bande passante, peuvent altérer la qualité de l’enseignement à distance ².
En résumé, l’impact du numérique sur la réussite des apprenants au Cameroun est complexe et nécessite une approche globale pour assurer que les technologies sont utilisées de manière efficace et responsable.