Attendre le départ de Paul Biya
Le journaliste souligne que la population du Nord souhaite accéder au pouvoir, mais la présence de Paul Biya limite cette possibilité. Il est évoqué que l’attente de son départ est nécessaire pour réclamer le pouvoir. Cela reflète une préoccupation politique concernant le leadership actuel au Cameroun. « Dire que nous ne voulons pas le pouvoir aujourd’hui, c’est mentir à l’évidence. Nous le voulons, mais nos mains sont liées par la présence de Paul Biya au pouvoir. Nous devons attendre, qu’il parte, pour le reprendre », écrit Guibai Gatama.
Revoir la carte administrative du septentrion
Le Coordonnateur du mouvement 10 millions de nordistes se concentre sur l’administration du Grand-Nord du Cameroun, une région géographiquement vaste avec une population significative. Il suggère que cette région est sous-administrée et que son développement est entravé par cette situation. Une proposition est faite pour une réorganisation administrative de certaines régions pour mieux refléter leur taille et leur population. « Quand je regarde la carte administrative du Cameroun, je me rends compte à quel point le Grand-Nord qui couvre une superficie d’environ 154.000 km2 est sous-administré. Plus de 10 millions d’habitants pour 15 départements, dont certains (Mbere, Mayo-Rey…) dépassent en superficie la région de l’Ouest qui totalise 8 départements. Cette situation affecte non seulement son développement, mais également sa représentativité dans les institutions. L’Adamaoua pourrait bien compter 8 départements, le Nord au moins 7 et l’Extreme-Nord 10 », ajoute le journaliste Guibai Gatama.
Hommage à El Hadj Mohamadou Abbo
Gubai Gatama exprime des condoléances pour le décès d’El Hadj Mohamadou Abbo, qualifié de patriarche. C’est un message de respect et d’hommage envers une personnalité importante de la région, mettant l’accent sur sa contribution et sa signification. « Immense perte pour l’Adamaoua, le Grand-Nord et le Cameroun. Va en paix Patriarche El Hadj Mohamadou Abbo. Que le Bon Dieu t’accueille dans son vaste Royaume », regrette-t-il.
« Pour son cas, on n’a pas besoin de craindre que l’industrie qu’il a bâtie disparaisse, il a su passer la main à sa descendance… », pense le Dr Jean Marie BIADA, joint au téléphone sur Radio Balafon dans Sacré Matin le lundi 16 octobre 2023.