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Guibaï Gatama boycotte le prochain Comex de la Fécafoot

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C’est dans un communiqué publié ce jeudi 25 août que le membre du Comité exécutif de la Fécafoot a annoncé son absence à la prochaine rencontre du Comité. 

« Pour rester cohérent avec mon engagement au strict respect des statuts et règlements de la Fécafoot, je ne participerai pas à une session du Comité exécutif convoquée par une personne n’étant plus qualifiée pour le faire », a-t-il écrit dans son communiqué.

Guibaï Gatama évoque ses raisons

« Pour rappel, monsieur Samuel Eto’o Fils, signataire de la convocation du Comité exécutif du 26 août 2022, n’est plus président de la Fécafoot depuis sa condamnation le 20 juin 2022 à 22 mois de prison ferme pour fraude fiscale en Espagne, en vertu des dispositions combinées des articles 36 et 47 des statuts de la Fécafoot », peut-on lire dans un communiqué publié par le membre du Comité exécutif de la Fécafoot.

Samuel Eto’o a été élu, samedi 11 décembre, à la tête de l’instance pour un mandat de quatre ans. Six mois plus tard, il est condamné à 22 mois de prison ferme pour fraude fiscale en Espagne.

L’article 36 des statuts de la Fécafoot cité par Guibaï Gatama stipule entre autres en son alinéa 1 que : « Tout candidat au poste de membre du Comité Exécutif de la Fécafoot doit remplir les conditions d’éligibilité ci-dessous : c) n’avoir pas été condamné à une peine définitive privative de libertés ans sursis supérieure à trois (03) mois ; d) n’avoir pas été condamné à une peine définitive privative de liberté assortie de sursis simple ou avec probation supérieure à six (06) mois ; e) ne pas avoir été condamné dans les cinq ans qui précèdent l’Assemblée Générale élective à une sanction de suspension de deux (02) ans minimum relative à des faits disciplinaires et/ou de violation de l’éthique sportive par un organe juridictionnel ». Ces dispositions étant complètement remplies par Eto’o avant l’élection, elles ne sauraient être à présent un motif de sa destitution, la loi n’étant pas rétroactive.

L’article 47 toujours évoqué par le journaliste correspond à la vacance de la présidence, ce qui n’est pas constaté jusqu’ici.

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Le TAS a aussi statué sur le sujet en faveur d’Eto’o

Pas plus tard qu’il y a deux jours, le Tribunal arbitral du sport avait conforté Samuel Eto’o à la tête de la Fécafoot, en évoquant aussi la question de sa condamnation en Espagne. Relativement à ce sujet, le TAS a déclaré : « Quant à l’allégation in extremis de la condamnation par une juridiction espagnole de première instance de M. Samuel Eto’o Fils pour fraude fiscale le 20 juin 2022, elle apparaît, d’une part, sans aucun rapport avec la présente instance, et, d’autre part et surtout, non susceptible de remettre en cause rétroactivement l’élection de celui-ci en décembre 2021 à la présidence de la Fécafoot. L’allégation reconnaît d’ailleurs elle même que cette condamnation pourrait rendre M. Samuel Eto’o Fils ineligible, mais ne se prononce pas sur les élections passées ».


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