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Georges Elanga Obam veut supprimer la mention « police » de la tenue des agents de police municipale

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Le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel) a fourmulé cette volonté dans un message Fax daté du 7 avril 2021 adressé aux préfets. Il invite ces derniers à prendre urgemment « les dispositions utiles » en vue de « l’interdiction systématique » du port de l’uniforme arboré par les agents municipaux avec les mots « police municipale » inscrits au dos.

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Police municipale (c) Droits réservés

En effet, le Minddevel indique dans son message que les magistrats municipaux devraient dorénavant doter leurs agents de sécurité de « chasuble de couleur violette avec pour seule et unique inscription sur le dos et en gros caractère la dénomination de la commune ou de la communauté urbaine concernée ».

Cette mesure vise établir une différence nette entre les tenues des agents de police municipale et celles portées dans la police nationale, apprend-on. L’objectif est également d’éviter certains abus commis par ces agents, compte tenu de la similitude entre les deux uniformes. Placée sous l’autorité du maire, la police municipale exerce les missions de prévention nécessaires au maintien du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publiques.

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Alors que les autorités locales assurent que la police municipale est indispensable, car elle permet de suppléer l’action de la police et de la gendarmerie par exemple dans la lutte contre le désordre urbain, certains de ses agents sont cependant accusés de rançonner les usagers.

En février 2019, le préfet du département du Mfoundi avait suspendu, pour un mois, les activités de la police municipale sur toute l’étendue de sa circonscription administrative. Cette décision faisait suite à un violent accrochage entre ces agents municipaux et des conducteurs de mototaxi à Yaoundé.

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Mais pour certains élus locaux, ces décisions sont disproportionnées, car même les agents de la police nationale sont souvent accusés des mêmes abus.


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