in

CHAN 2021 : Le Cameroun et le Mali se neutralisent à Mfadena, revivez le film de la rencontre

Cameriun Mali CHAN

Après une première période mouvementée ponctuée par deux buts en moins de 15 minutes, Lions indomptables du Cameroun et Aigles du Mali se sont tenus en respect le restant de la partie quand ils ne manquaient pas de lucidité au moment du dernier geste. Le film de la rencontre. 


Cameriun Mali CHAN
Cameroun VS Mali, CHAN 2021 (c) Droits réservés

Le match au sommet de la seconde journée du Championnat d’Afrique des nations entre le Cameroun et le Mali a tenu la promesse des fleurs du moins, le temps d’un petit quart d’heure. Pour cette seconde sortie de ses poulains, Martin Ndtoungou Mpilé a effectué d’entrée, trois changements majeurs : absent, Jacques Zoua était remplacé par Mfede Junior, Etamé Ngombé cédait sa place à Karl Ndedi tandis que Man-Ykre était préféré à Bryand Soga en pointe.

Portés par la victoire du match d’ouverture et par l’enthousiasme que celle-ci a généré auprès du public camerounais, Ako Assomo et ses coéquipiers entamaient la partie tambour battant et obtenaient très tôt, un coup franc dangereux bien qu’excentré côté droit. À la baguette de ce coup de pied arrêté, Mfede Junior ajustait un centre parfait qui trouvait la tête de Salamon Banga Bindjeme. Le défenseur de Coton Sport, déjà buteur au match précédent, croisait imparablement le ballon de la tête et ouvrait le score à la 6e minute de jeu.

Pour approfondir :   CAN féminine 2018 : Raissa Feudjio élue joueuse du match contre le Ghana

6 minutes plus tard, celui dont le nom est depuis peu sur toutes les lèvres camerounaises, passait de héros à malheureux. Banga Bindjeme se rendait en effet coupable d’une faute à 25 mètres du but des Lions indomptables. Pour ce coup-franc lointain, le gaucher Siaka Bagayoko et le droitier Issiaka Samake se positionnaient tous face au ballon. Alors que le latéral gauche malien se dirigeait vers le cuir, c’est finalement son homologue du côté droit qui tirait et prenait de cours Hashu Kerrido lequel, regardait impuissamment le ballon prendre la direction de ses filets. Malmenés à la suite de l’égalisation, les Lions inffectuaient leur premier changement dès la 25e minute. Un décevant Ndedi rejoignait le banc de touche pour permettre à Etame Ngombe d’apporter de la sérénité à l’axe central. Au terme des 45 premières minutes, les deux formations se séparent dos à dos, un but partout.

Au retour des vestiaires, les deux équipes s’observaient longuement malgré quelques assauts des deux camps. D’abord, Mfede Junior faisait parler sa vitesse, mais par deux fois, voyait ses frappes lointaines manquer le cadre. La déception était également lisible sur le visage d’Hassana Mammoudou lorsqu’après un excellent travail sur le couloir droit, il apercevait son centre mourrir sur la barre transversale de Diarra. Dans la foulée de cette remontée du latéral camerounais, le pays organisateur frôlait la catastrophe sur une contrattaque éclaire du Mali. Fort heureusement, le portier Hashu Kerrido sortait vainqueur de son face à face contre Sadio Kanouté.

Pour approfondir :   Coronavirus, un président de club minimise les dons d’Eto’o : «On n’aide pas les joueurs avec deux kilos de riz, c’est de l’insulte»

Un bon résultat somme toute ?

1 but de part et d’autre, ce sera le score jusqu’au coup de sifflet final. En dépit du nul, les deux pays ont l’assurance de demeurer en tête de leur groupe à l’issue de cette journée puisque, le Zimbabwe et le Burkina Faso qui s’affrontent à l’instant n’ont toujours pas engrangé le moindre point dans ce tournoi. La dernière journée qui se disputera le 24 janvier et verra le Cameroun croiser le fer avec les Étalons pendant que les Maliens défieront les Warriors, s’annoncent d’ores et déjà fatidique.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Soukoudjou et Yapem

Le préfet des Hauts Plateaux interdit Sa Majesté Soukoudjou de publier sur Facebook

Yoweri Museveni

Ouganda : Paul Biya adresse ses félicitations à Yoweri Museveni après son élection à la présidentielle