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Valère Bessala : « Les Camerounais ne doivent écouter qu’une seule voix, celle du président de la République et il l’a dit, la vaccination n’est pas obligatoire »

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L’actualité autour de l’obligation vaccinale avant l’entrée au stade lors de la Coupe d’Afrique des Nations(Nations) fait les choux gras de la presse. Concernant cette mesure conjointement prise par la Confédération africaine de football(Caf) et le gouvernement camerounais, Valère Bessala estime que le seule la voix du premier sportif est la plus autorisée.

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 Valère Bessala (c) Droits réservés

Se prononçant sur le vaccin anticovid-19 dans l’une de récente sorties, le président de la République, Paul Biya, avait certes conseillé à ses compatriotes de se faire vacciner pour faire reculer la pandémie, mais n’avait pas fait de ce moyen préventif, une obligation.

C’est sur ce postulat que Valère Bessala s’est appuyée sur la plateau de Club d’élites hier dimanche 19 décembre 2021 sur Vision 4 : « Le docteur Etoundi qui dit qu’il va nous faire vacciner. Il sait qu’il est écrit sur ces vaccins que le fabriquant n’est pas responsable des effets secondaires. Ce qui veut dire celui que, celui qui a un problème dû à ces vaccins ne peut même pas porter plainte contre le fabriquant. A mon avis, les Camerounais ne doivent écouter qu’une seule voix, celle du président de la République et il l’a dit, la vaccination n’est pas obligatoire », a-t-il soutenu.

Cette analyse de l’administrateur civil fait suite à une décision de la Caf et des pouvoirs publics, obligeant les potentiels spectateurs à se faire inoculer le vaccin anticovid-19 pour espérer avoir accès au stade afin de pouvoir regarder le match lors la 33ème édition de la Can prévue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2021.

Pour approfondir :   Cameroun :  Un cinquième projet de loi sur la table des députés

« Nous pouvons garantir une présence à 100% des populations dans les stades. Mais pour ça il faudra respecter certaines règles et protocoles. Il faut rester disciplinés », a expliqué le Dr Patrice Etoundi du ministère de la Santé publique.


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