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Elèves et enseignants de l’Ecole publique bilingue de Moho dans l’Extrême-Nord, font cours en plein-air

Mohor

La rentrée scolaire 2021-2022 qui a démarré le 6 septembre 2021, n’est pas très agréable pour les apprenants et enseignants de cette école.

Mohor
EP de Moho (c) Droits réservés

Pourtant vêtus d’un uniforme exigé par l’établissement, les élèves de l’Ecole publique bilingue de Moho, canton de Mokong dans l’arrondissement de Mokolo, région de l’Extrême-Nord, prennent les leçons dispensées par les enseignants en plein-air.

Les feuilles de palmiers servent d’abri tandis que les troncs d’arbres servent de tables banc à certains si d’autres parviennent à s’asseoir confortablement. Quant surviennent les intempéries, sauve qui peut.

Les quatre enseignants ; deux femmes et deux hommes dont dispose cette école dirigée par sieur Masabu Ernest Jaman, se battent avec les moyens qu’ils peuvent avoir pour donner le meilleur d’eux-mêmes en donnant une éducation au « fer de lance de la Nation ».

Comme cet établissement peuplé d’environ 500 élèves, plusieurs se trouvent dans la même situation à cause de nombreux facteurs : soit la pauvreté ambiante reconnue dans cette région, soit la destruction de certaines par les combattants de Boko Haram qui sévissent depuis 2014 ou alors, la fermeture de beaucoup d’autres à cause de la même situation sécuritaire.

Pour approfondir :   Université de Bamenda : Jacques Fame Ndongo sanctionne deux enseignants recrutés sur la base de fausses thèses de doctorat

La communauté éducative dans cette localité n’a qu’un seul message à l’endroit des autorités, celui d’assurer un meilleur encadrement de ces jeunes écoliers qui ont besoin du savoir.


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