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Homosexualité : Shakiro et Patricia recouvrent la liberté

Larrestation de Shakiro est une violation des principes de la constitution Me Alice Nkom

L’annonce a été faite ce 13 juillet 2021 par Me Alice Nkom, fervente défenseure des droits des LGBT au Cameroun via son compte Facebook.

Larrestation de Shakiro est une violation des principes de la constitution Me Alice Nkom
Les facettes de Shakiro (c) Droits réservés

Shakiro et Patricia, deux transgenres camerounais déclarés respirent de nouveau l’air de la liberté. Mis aux arrêts depuis le mois de fevrier 2021, puis condamnés en mai dernier à 5 ans de prison pour «tentative d’homosexualité» et «outrage public aux mœurs», les deux individus vont être libérés ce mardi 13 juillet 2021. C’est l’un de leurs principaux soutiens et conseils, Me Alice Nkom, qui vient de l’annoncer sur le réseau social Facebook. A en croire cette dernière, leur libération a été prononcée à l’issue de l’audience d’examen de la demande de mise en liberté provisoire introduite auprès du Tribunal de Première Instance du Wouri par ses soins.

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«La cour se proncera sur notre demande de mise en liberté provisoire concernant Shakiro et Patricia. Le Procureur Général ayant requis sa non opposition  à cette mesure, rien ne s’oppose  plus à ce qu’elles dorment chez elles ce soir», a-t-elle indiqué quelques heures avant l’officialisation du verdict.

Alice Nkom indique par ailleurs que la libération des deux hommes est également à mettre au crédit de Maximilienne Ngo Mbé. En rappel, Loïc Njuekam Midrel alias Shakiro et son compagnon Mouthe Roland alias Patricia ont été interpellés le 8 février 2021 à Douala.  En mai de la même année, a l’issue d’un procès décrié par les organismes internationaux de défense des droits humains, ils ont été reconnus coupables de pratiques contre-nature  réprimées par la législation camerounaise, notamment l’article 347 alinéa 1 du code pénal, promulgué par la loi no 2016/007 du 12 juillet 2016, et qui dispose : «est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe ».

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