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Kareyce Fotso répond à Maalhox et réaffirme la nécessité d’une alternance politique au Cameroun

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Au terme de ces 7 derniers mois au Cameroun, ponctués par des échanges avec ses compatriotes, l’artiste musicienne conclut que « la majorité des Camerounais aspirent à quelque chose de nouveau ».

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Kareyce Fotso (c) Droits réservés

Les appels à mobilisation pour un retour définitif de la paix sur l’ensemble du triangle national, observés dans les rangs des acteurs de l’industrie culturelle n’ont guère laissé Kareyce Fotso de marbre. Alors que certains artistes à l’instar de Maalhox ont justifié leur indifférence face aux problèmes sociopolitiques du pays par le fait que les chanteurs camerounais ne sont pas valorisés, Kareyce Fotso pense pour sa part que cette excuse n’est pas valable. « Est-ce que vous savez que 99,99% de l’argent que je gagne dans la musique vient de l’étranger ? Questionne rhétoriquement l’auteure de « Aya ».  «Quand je fais un concert il y’a au max 0,001% d’Africains dans la salle», informe-t-elle dans une publication Facebook faite ce 23 octobre 2020.

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« On ne taxe pas l’amour »

Malgré une sorte de désintéressement du public local pour son art, Kareyce Fotso déclare qu’elle reste concernée au premier chef par ce qui se passe au Cameroun. «Mais quand j’apprends qu’un Camerounais est victime d’une quelconque injustice, je le sens à l’intérieur de moi comme si on me tranchait une veine. Parce que, ce qui me lie à ma terre est au-delà du touché. On ne taxe pas l’amour», certifie-t-elle.

« Même quand je veux essayer de créer la distance avec les tares de notre société, je n’y parviens pas, ma vérité me rattrape. Avant j’étais tellement absorbée par ma carrière qui m’amenait à être sur les routes du monde tout le temps. Aujourd’hui Corona m’a permis de toucher certaines réalités du doigt. Ma sensibilité m’empêche de rester indifférente», relate l’artiste avant de conclure,

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« Je suis une maman pour mes enfants, je ne voudrais pas être étranglée par le silence.  Toutes nos divergences d’opinions doivent converger vers l’amélioration de notre quotidien. Ma petite conclusion après 7 mois assise au Cameroun. La majorité de la population avec laquelle j’ai échangé aspire à quelque chose de nouveau, il y’a un Mal-être. Au-delà des partis politiques, des meetings, des discours etc., Il est plus que jamais temps d’oublier nos égoïsmes personnels et mettre l’intérêt du Cameroun en avant ».


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