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Le chantier de construction de la stèle en mémoire des victimes de la catastrophe d’Eseka, deux ans après…

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Le chantier porté par le ministère des Arts et de la Culture, à l’initiative du chef de l’État, est aux abandons depuis fort longtemps. L’information, appuyée par des photos, a été révélée par la commune d’Eseka, dans le département du Nyong-et-Kelle, région du Centre.


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Image dudit chantier (c) Droits réservés

Dans une publication sur sa page Facebook, la commune d’Eseka écrit : « Où est passée la stèle de commémoration de l’accident ferroviaire d’Eséka ? Le chantier de la stèle, avec maître d’ouvrage le MINAC, est en arrêt depuis longtemps. Pas même l’ombre d’un employé. Il devient même presque difficile de voir ce chantier, tellement la broussaille s’y est installée. Qu’est-ce qui fait problème ? Il faut achever ce chantier pour honorer la mémoire des disparus », se lamente-t-elle.

En attendant un éventeulle explication du Minac, rappelons que le 17 mai 2018, le professeur Narcisse Mouelle Kombi, alors ministre des Arts et de la Culture (Minac), accompagné de son homologue des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene avait procédé à la pose de la première pierre de ce monument. Il devrait à terme être constitué de cinq principaux ouvrages, bâtis sur environ 3 000 mètres carrés dont la stèle proprement dite, un box administratif, un forage, des panneaux solaires et d’aménagements autour du site. « Il est question pour le chef de l’État d’inscrire ce drame dans la mémoire de la République. Une stèle pour allumer sur les lieux du drame à la gare d’Eséka, un feu inextinguible, le feu de l’espérance. Tout est fin prêt pour que cette stèle commémorative soit érigée afin que la mémoire des disparus soit célébrée », avait rassuré Moulle Kombi. Et à Irène Nguene de renchérir : « Ce monument contribuera à coup sûr à l’embellissement et à l’attractivité touristique de la ville d’Eséka ».

Le maitre d’ouvrage, la société Sikabat avait donné un délai de six mois, soit décembre 2018 pour que les premiers fruits soient perceptibles. Rendus en octobre 2020, le constat est désolant.


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