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Marches du 22 septembre : Trois journalistes sont encore en détention

marches 22 albert nzongang 670

Si Rodrigue Ngassi et Polycarpe Essomba ont été relâchés hier après leur interpellation durant les manifestations du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ce n’est pas que le cas de trois professionnels de la presse qui sont toujours aux arrêts d’après nos sources.

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Marches du 22 septembre 2020 (c) Droits réservés

À Yaoundé, Lindovi Ndjio officiant au quotidien La Nouvelle Expression est détenu jusqu’au moment où nous publions ces lignes au commissariat central numéro 1. Il a été arrêté alors qu’il se rendait au domicile de Maurice Kamto le président du Mrc dont le domicile a été quadrillé par la police dès lundi soir. Le journaliste a ainsi passé la nuit aux mains de la police sans aucun acte légal de détention indiquant les motifs de son arrestation d’après son avocat maître Emmanuel Simh.

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A Douala, Deux professionnels de média sont gardés jusqu’à ce matin. Il s’agit de Javis Tah Maih, journaliste d’expression anglaise officiant à la télévision privée My Media Prime Tv. Il a été arrêté à Bonabéri en plein Stand up pendant la marche des militants du Mrc en même temps que son cameraman Christian Kebong. D’abord détenu à la brigade de gendarmerie de Mboppi les deux ont nuitamment été transférés à la légion de Gendarmerie à Bonanjo où des confrères sont mobilisés depuis ce matin.

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Notons que RFI et Equinoxe ont dénoncé des actes de violences perpétrés à l’endroit de leurs journalistes arrêtés puis relâchés non sans être torturés.


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