La récente victime des combattants de Boko Haram est tombée il y a trois jours.
Depuis 2014, les combattants de Boko Haram n’ont de cesse d’infliger des pertes en vies humaines considérables aussi bien dans la population qu’au sein de l’armée. Les hommes armés agissent par des incursions, des attaques kamikazes et bien d’autres moyens inhumains.
Depuis le mois d’août 2020, 22 Camerounais ont été arrachés à la vie dans la région de l’Extrême-Nord.
Dans la nuit du 1er au 2 août 2020, ils ont fait incursion dans la localité de Nguetchewé, département du Mayo-Moskota. L’attaque des combattants de BH a laissé sur le carreau, 19 morts et 16 blessés.
Le 4 août 2020, informe L’Œil du Sahel, « un homme a été tué à KrawaMafa dans une incursion de Boko Haram ». Selon la même source, « un membre du comité de vigilance de Gouzoudou a été tué » le 10 août 2020 par Boko Haram.
Le journal de Guibaï Gatama ajoute que dans la matinée du 18 août 2020, « un paysan a été égorgé ce matin dans son champ à Madakar ».
Une situation face à laquelle les pouvoirs publics ne baissent pas les bras. Les forces de maintien de l’Ordre veillent, jour et nuit pour assurer la paix et la sécurité dans cette partie du territoire. Mais ceux-ci n’ont besoin que de la franche coopération de la population pour mener à bien cet exercice au quotidien.