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Affaire ART : Alice Sadio demande une enquête de la CONAC

Minette Justine s

A peine 3 mois à la tête du conseil d’administration de l’ART, des soupçons de corruption, avec marchandages des postes, pèsent déjà sur la tête du Professeur Justine Diffo Tchuinkam, nommée le 30 avril 2020 par décret présidentiel.


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Minette Libom et Justine Diffo – Mtg

En effet, depuis plusieurs jours, des captures de conversations de la présidente du réseau «more women in politics» accusée de marchander des postes a l’ART, sont en circulation sur la toile. Ce qui pourrait justifier le rappel à l’ordre de la ministre des postes et télécommunications.

Minette Libom Li Likeng a saisi par voie de courrier la Présidente du Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART).

La MINPOSTEL fustige les récents recrutements des personnels relevant des corps spéciaux de l’administration, effectuée par l’universitaire. Selon Libom Li Likeng, les règles n’ont pas été respectées lors de cette embauche.

«En effet, ce recrutement s’est effectué directement, sans test , ni le respect du plan d’organisation des effectifs des établissements et des besoins réels des ressources humaines lui permettant d’atteindre les objectifs assignés en matière de régulation des secteurs des Télécommunications», a écrit Libom Li Likeng.

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Bien plus, «selon les informations à notre possession, provenant d’autres sources, ce recrutement est empreint de forts soupçons de corruption, avec marchandages de postes», dénonce la ministre dans sa note.

L’ancienne présidente de l’Alliance des forces progressistes (AFP) dans une publication sur Facebook, demande à la CONAC d’enquêter sur cette affaire. « ART: La CONAC doit faire la lumière sur ces soupçons de corruption susceptibles de ternir la bonne réputation du Management Féminin », écrit-elle sur Facebook.

Dans sa lettre en date du 17 juillet 2020, la ministre des postes et télécommunications a tenu à repréciser les missions et prérogatives de la présidente du conseil d’administration, qui n’ont d’ailleurs rien à voir avec les recrutements au sein de l’entreprise publique. «Le PCA dispose comme instrument juridique de management, des résolutions dument votées au sein du Conseil d’Administration et ne s’immisce pas dans la gestion opérationnelle de l’établissement, gestion qui relève des compétences du Directeur Général ».

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La présidente du réseau more «More Women in Politics» est donc invitée à «œuvrer pour un retour sans délai à la sérénité au sein des organes dirigeants de l’ART (…) de veiller à la saine et permanente application des règles éthiques dans tous les actes de gouvernance … ainsi qu’à l’orthodoxie financière».


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