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Cameroun : Me Ndoki, Me Emmanuel Sihm et Célestin Djamen présenté comme les frondeurs du MRC (Jeune Afrique)

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Le journal panafricain indique dans un article publié le 24 juin 2020, que plusieurs cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, depuis la décision de Maurice Kamto de boycotter le double scrutin du 9 février 2020, menaceraient de quitter le parti.

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Militants du MRC (c) Droits réservés

Lebledparle.com vous invite à lire l’intégralité de cet article paru dans Jeune Afrique le 24 juin 2020

Cameroun : Maurice Kamto menacé par une grogne au MRC 

Plusieurs cadres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’ont pas digéré que leur président décide de ne pas participer aux élections législatives et municipales du 9 février dernier. Qui sont ces frondeurs ?

Ils ne sont pas encore en rupture, mais leurs voix se sont élevées pour exprimer leur dépit. La vice-présidente du directoire des femmes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’avocate Michelle Ndoki, souhaitait briguer la députation dans sa ville natale de Douala, mais elle a dû renoncer à son ambition. Elle n’a pas encore démissionné, mais elle a pris ses distances avec ses amis politiques. Elle s’est même rapprochée du pouvoir par l’entremise du ministre du Travail, Grégoire Owona, qui est aussi le numéro deux du parti présidentiel, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

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De quoi relancer les rumeurs prêtant à cette formation l’intention de nommer quelques cadres du MRC au gouvernement, afin de fragiliser la ligne radicale de Maurice Kamto. Secrétaire national chargé des droits de l’homme, Célestin Djamen, lui, assure qu’il n’a pas l’intention de quitter le MRC et multiplie les interviews pour dire à quel point il désapprouve la décision de Kamto de boycotter des élections. Amer, ce transfuge du Social democratic front (SDF) avait rejoint le MRC peu avant la présidentielle de 2018, pour se donner les chances d’obtenir un mandat électif à Douala.

LAISSER FAIRE

En interne, les frondeurs sont soutenus par le troisième vice-président, l’avocat Emmanuel Sihm. En revanche, ils ont été éconduits par Paul Marie Biloa Effa, le conseiller spécial de Maurice Kamto, qu’ils avaient tenté de rallier à leur cause. Les libertés qu’ils ont prises agacent une partie du directoire du parti qui exige des sanctions, mais le leader du MRC préfère laisser faire. Il ne veut surtout pas d’exclusion, car cela grossirait les rangs de ses détracteurs.

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En effet, Maurice Kamto est devenu la cible préférée de Paul Eric Kingue, son directeur de campagne lors de la dernière présidentielle, qui fut le premier à claquer la porte. À la suite des manifestations post-électorales interdites de janvier 2019, il fut arrêté et emprisonné pendant neuf mois avec Kamto. Il s’en est éloigné après leur libération, avant de ressusciter son micro-parti avec lequel il s’est fait élire en février maire de la commune de Njombe-Penja, dans la région du Littoral.

RESSERRER LES LIENS

Le rapport de forces n’est certes pas favorable aux mécontents, mais Kamto, qui se méfie des manœuvres du pouvoir, resserre ses liens avec sa garde rapprochée constituée notamment de l’universitaire Alain Fogue et de l’économiste Christian PENDA EKOKA.


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