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Cameroun : Des éléphants font des morts dans la région de l’Extrême-Nord

troupeau delephants

Le 6 avril 2020, deux éléphants ont fait irruption à Touba, village situé dans le département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord, causant des pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériels.

troupeau delephants
Image d’illustration (c) Droits réservés

D’après Cameroon Tribune qui relaie cette information, la colère des pachydermes aurait été provoquée par des conditions climatiques extrêmes. Alors que certains habitants du village avaient entrepris de passer la nuit à la belle étoile pour espérer trouver le sommeil, deux éléphants ont fait irruption, saccageant tout sur leur passage.

Davalam Veklé, septuagénaire qui se reposait au centre de sa concession clôturée par des branchages, a été mortellement attaqué par les animaux. « Aux environs de 20 h, il aperçoit un éléphant dans son domicile. Apeuré, il grimpe sur sa clôture, la défonce pour échapper au pachyderme. Peine perdue. Une fois à l’extérieur, il se retrouve face à un autre éléphant qui ne lui laisse aucune chance. Il meurt sous l’étreinte de sa trompe », relate notre confrère de Cameroon tribune.

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Le 3 avril 2020, se souvient le quotidien à capitaux publics, un élève de CMI de l’Ecole publique de Bougaye, a peri sous les pattes d’un éléphant au bord d’une mare artificielle : « Yanguélé Badandi, 13 ans environ était en compagnie de sept autres camarades pour une partie de chasse aux oiseaux. A l’aide de frondes, la chasse se déroule généralement en plein midi dans les bosquets qui bordent cette mare située à trois kilomètres de leur domicile. C’est également dans cette mare que s’abreuvent les animaux domestiques et sauvages. Ce jour-là, il tombe sur un éléphant isolé. Devenu particulièrement furieux, le pachyderme se précipite sur le groupe d’enfants et s’en prend principalement à Yanguélé Badandi. Il le poursuit sur une bonne distance, le rattrape et le tue sur le coup. Orphelin de père, il a été inhumé le même jour après une enquête menée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Kalfou », lit-on dans le journal. Lebledparle.com apprend de la même source qu’en février dernier, toujours dans l’arrondissement de Kalfou, précisément dans la localité de Kaola, un homme de 38 ans a été tué par les éléphants.

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« Il défendait son champ de mil que les éléphants voulaient mettre à sac. A l’heure où ces mastodontes manquent de nourriture dans la brousse, ils s’attaquent aux réserves de mil entreposées sur les hangars souvent construits au centre des concessions. Les populations qui habitent à la lisière de la réserve de Kalfou sont régulièrement victimes des exactions des éléphants », apprend-on.


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