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Violences au Noso : Les cris des innocents de Ngarbuh sont parvenus jusqu’à Samuel Eto’o

eto o footballeur porte plai

Au cours d’une visite au sein de la chaîne de télévision Equinoxe, Samuel Eto’o s’est exprimé sur la situation sociopolitique qui prévaut depuis 4 ans dans les régions anglophones et qui, récemment encore, a fait nouvelles victimes.

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Samuel Eto’o (c) Droits réservés

Le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale a lancé un vibrant appel au vivre-ensemble  et à l’apaisement des esprits lors d’un passage dans les locaux du groupe Equinoxe hier 19 février 2020 à Douala.

«Notre beau pays traverse des moments difficiles et mon plus grand rêve, c’est que nos cœurs s’apaisent. C’est vraiment qu’on retrouve le vivre-ensemble qui nous a toujours caractérisés et qu’on a toujours enseigné aux autres nations», a exhorté l’emblématique numéro 9.

«Le Cameroun c’est un pays spécial »

Le néo retraité rappelle que «le Cameroun c’est un pays spécial qui nous appartient tous, nous ne sommes pas parfaits, moi le premier, mais j’aimerais vraiment que nos cœurs soient apaisés et que nous revenions à de meilleurs sentiments», a-t-il ajouté.

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L’ex buteur du FC Barcelone devenu membre influent de la CAF, est arrivé au Cameroun à la faveur du tirage au sort du prochain CHAN qui a eu lieu le 17 février 2020 à Yaoundé.

Samuel Eto’o a donc, comme tous les Camerounais, appris le massacre de plusieurs civils, au cours d’affrontements entre milices séparatistes et l’armée régulière le 14 février à Ngarbuh au Nord-Ouest. Une actualité qui a suscité beaucoup d’émoi dans l’ensemble du triangle national.

Pour rappel, l’armée et les nations unies ne s’accordent pas sur le bilan. Selon l’organisation onusienne, 22 civils auraient trouvé la mort et d’après le ministre de la communication, ce sont 5 personnes dont 4 enfants et une femme qui sont décédées accidentellement suite à un raid de l’armée camerounaise dans le repaire des combattants sécessionnistes.

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