Ça commence à faire un peu trop avec le phénomène d’enfants qui partent et ne reviennent pas au bercail dans nos cités.
L’année dernière déjà à Ebolowa, c’est une petite fille qui avait été retrouvée après des jours de recherches dans les eaux d’un ruisseau. Et comment en était-elle arrivée là ? En toute honnêteté, hormis les suppositions, nous n’en saurons jamais rien.
Un an après, c’est la petite Angeline, âgée de 5 ans et élève à l’Ecole Publique d’Angounou à Ebolowa toujours qui est portée disparue depuis une semaine : elle aurait quitté le domicile familial pour l’école après la pause qu’elle a passé comme d’habitude en compagnie de ses autres frères et sœurs, élèves du même établissement.
Mais à la sortie des cours, elle manquera à l’appel au domicile familial : commence alors de longues heures de recherches et de lamentations. La famille s’en ira dans les postes de police et dans les radios locales signaler cette disparition avant de retourner au bercail très tard dans la nuit avec espoir de revoir la petite Angeline le lendemain au cas où elle aurait suivi une camarade.
Des jours après, les recherches restent stériles et la peine de la famille Nerambaï se trouve grandissante au fur et à mesure que les jours et les nuits se succèdent sans résultats positifs.
Si pleurs et raisonnements n’apportent pas solutions, il ne nous reste que prières et appel : chers parents et enseignants, vigilance, vigilance, vigilance ; signaler toute présence suspecte dans vos alentours afin que nos tout-petits aient la chance de devenir adultes un jour.