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Ebolowa : le SEMIL empêche des photographes et des journalistes d’exercer

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« Monsieur tout le monde », se poserait bien la question sur le véritable rôle de ce corps de l’armée et sur sa partition à jouer dans certaines cérémonies : mais loin de là notre préoccupation.

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Ebolowa (c) Lebledparle

Alors que la foule tel un enfant fasciné par le spectacle de « BOBO et Mange-Tout » assistait de manière passive à la cérémonie d’installation du nouveau préfet de la Mvila par le Gouverneur de la Région du sud, dans un coin plus retiré de la tribune officielle, un autre spectacle, loin de tout soupçon, se jouait entre les « chasseurs d’images » et les hommes de la Sécurité Militaire (SEMIL).

D’habitude en pareil occasion, la Délégation Régionale de la Communication délivre des badges d’accréditation pour éviter tout cafouillage lors de la cérémonie, mais à défaut comme ce fut le cas hier, le champ reste ouvert.

 La scène serait restée sans tâche si seulement, dans le même panier de restriction, les éléments du SEMIL avaient pris la peine de mettre tous les photographes d’une part et toute la presse d’autre part : mais que non!

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Tels de « missiles à têtes chercheuses », ils ont agi, interdisant d’actions certains confrères : à titre d’exemple, le Reporter d’Equinoxe a dû quitter la cérémonie sans images et 2 photographes ont tout simplement vu leurs appareils confisqués et leur journée de travail réduite à néant.

Cette situation qui n’est pas nouvelle, commence pourtant à inquiéter les corps des photographes et de la presse privée à Ebolowa : aujourd’hui Equinoxe et autres, demain qui sait ?

Déjà mal en point et mal lotie quant à l’accès aux sources officielles d’informations, une frustration de plus ne serait-elle l’orchestration de la mort par étouffement de la presse privée dans la région du sud ? Dans un tel cas, à qui profiterait le crime ?

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Simple bévue ou orchestration : à chacun ses analyses ! Telle une bouteille à la mer, ou mieux comme un simple semeur, dans le vent une fois de plus, je sème, espérant que germera auprès des décideurs, la solution à ce problème qui risque de mettre en mal le « vivre-ensemble » entre les bourreaux et leurs victimes.   


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