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Depuis son arrivée à la tête de la compagnie aérienne nationale comme directeur général, Louis Georges Djipendi ne cesse de multiplier des frasques, et il semblerait qu’il ne soit plus à même de piloter le plan de relance de l’étoile du Cameroun en perdition depuis quelques années.
Sa nomination à la tête de cette compagnie n’a surpris personne. Surtout les personnes avisées. Louis Georges Djipendi est un intime du tout puissant secrétaire général de la présidence de la république Ferdinand Ngoh Ngoh. Sa cooptation à cette haute fonction serait de toute évidence le fruit d’une » main invisible » mieux un réseautage. Mais en revanche, ce qui surprend plus d’un observateur, c’est sa décadence. Il quitte du prestigieux poste de président du conseil d’administration à directeur général de la même boîte.
Louis Georges Djipendi : la panne du crash
Dès son arrivé en mai 2019 après un conseil d’administration de la boîte qu’il présidait lui-même. L’homme semblait avoir la mesure de la chose. Il avait la présomption de connaître les vrais dossiers de la boîte et être l’homme de la situation. Entre autres le plan de relance de camair- co tel que planifié par Boeing, les stratégies pour faire redécoller la flotte camerounaise. Or que non ! L’homme n’y était ou n’est pas à la hauteur. Au regard de ces qualités et compétences. Qui ne sont d’aucune utilité à la boîte. Le premier faux pas est arrivé en août dernier avec ces nominations bloquées par Ngalle Bibehe président du conseil d’administration. Bien que targuant avoir fait des chiffres. Soit de plus de 300 millions en mai pour plus de 900 millions en juillet 2019. Outre ce chiffre il ajoute la conquête du territoire avec des vols à l’intérieur du pays. Ce qui est une bonne chose d’ailleurs.
Sauf qu’il faut le dire ces chiffres et d’autres rares exploits cachent l’hécatombe en devenir. C’est prévisible pour un avion qui est piloté par un aveugle. Pourquoi ? Au moment qu’il est nommé, on lui prescrit la réduction des effectifs à la camair- co. Histoire de réduire les dépenses. Chose qu’il n’a pas compris. Quelques mois plus tard, précisément le 19 août, le DG va initier un redéploiement du personnel. Quand l’opportunité n’y prête pas. Quelques mois plus tard, la compagnie nationale est dans l’incapacité de payer son personnel. Selon une source concordante, les salaires du personnel n’ont pas été reversés depuis deux mois. Ce qui annonce sans doute des tensions sociales dans cette entreprise qui connaît déjà d’énormes difficultés. Il est donc temps que la spirale soit arrêtée avant que le pire n’advienne. La survie de camair-co en dépend d’ailleurs. L’étoile risque ne plus planer si Louis Georges Djipendi reste au commande.
Paul fils Eloundou l’encre prolifique de konabeng !
