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Cameroun : Human Rights Watch souhaite l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU pour résoudre la Crise anglophone

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Dans un nouveau rapport de 10 pages publié le 28 mars 2019, l’ONG pointe les exactions commises contre les populations civiles par l’armée mais aussi par les milices séparatistes.


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Des membres de l’ONG – DR

Ce document renseigne sur le cycle de violences dans les zones anglophones. Intitulé «Cameroun: nouvelles attaques contre des civils menées par les forces de sécurité et par les séparatistes», le rapport revient sur les exactions commises contre les populations civiles au cours de six derniers mois.

Durant cette période (octobre 2018 – mars 2019), apprend-on, au moins 170 civils ont été tués et des centaines d’habitations ont été incendiées. L’ONG de défense des droits de l’Homme accuse à la fois l’armée et les milices séparatistes.

«Les autorités camerounaises sont dans l’obligation d’apporter une réponse conforme au droit et de protéger les droits des populations pendant les périodes de violence», a déclaré, Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch.

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Une reddition des comptes qui pourrait être imposée, selon l’Organisation non gouvernementale (Ong) internationale par «Les partenaires du Cameroun, en particulier la France, devraient accroître les pressions qu’ils exercent sur le gouvernement camerounais afin que les responsables soient tenus de rendre compte de leurs actes».

Et de poursuivre «les membres du Conseil de sécurité de l’Onu devraient formellement ajouter la question du Cameroun à l’ordre du jour du Conseil, demander au Secrétaire général de l’Onu l’organisation d’une réunion d’information sur cette situation, et indiquer sans équivoque que les responsables d’atteintes graves aux droits humains risquent de faire l’objet de sanctions». Le rapport rapporte et condamne par ailleurs les exactions, enlèvements avec demande de rançon des groupes séparatistes.

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La déclaration de Human Rights Watch s’appuie sur des informations relayées dans les médias et des enquêtes sur le terrain. L’organisation de défense des droits de l’Homme «a interrogé 140 victimes, membres de leurs familles et témoins entre décembre et mars, dont 80 en personne dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en janvier».


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