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Calixte Beyala humiliée par une blogueuse à qui elle demande de ne pas « se salir » avec les Bamilékés

Calitxte Binku

L’affaire fait grands bruits sur la toile : un message confidentiel de l’écrivaine franco camerounaise envoyé à Louise Blanche Ngo Masso alias Binku – teinté de « haine » envers une communauté camerounaise – a été rendu publique. Le message de l’écrivaine fait suite à ses multiples sorties depuis les marches du MRC de Maurice Kamto, réprimées le 26 janvier.


Calitxte Binku
Calixte Beyala,et Binku – DR 

La désormais « affaire Binku – Calixte Beyala » part d’une chronique de la blogeuse ce mardi 05 février. Texte dans lequel, Binku (Bassa’a) , dit le plaisir et l’honneur qu’elle a de côtoyer le peuple Bamiléké de l’Ouest qui a essuyé un « lynchage » venant du Ministre Momo. Dans sa sortie, elle vante les mérites des Bamilékés qu’elle assimile aux Juifs pour leurs efforts et leur solidarité. 

Une chronique qui n’a sans doute pas plu à la célèbre écrivaine franco-camerounaise Calixte Beyala, qui a décidé ce mercredi de lui adresser un message privé sur Facebook. « Les Bassas sont un peuple de qualité, ne vous salissez pas avec le reste ( Bamiléké ,ndlr), sans importance. Et je puis vous garantir qu’etre juif c’est autre chose que ce que vous pensez, moi, parent d’enfants juifs. Bisous à vous » a écrit Calixte Beyala à la jeune femme.

En réaction à Calixte Beyala, Binku qui n’a pas préféré réagir en messagerie, s’est dit choquée publiquement en dévoilant la capture de ce message de l’écrivaine ( voir image plus bas) « En cette période où le Cameroun traverse le désert du tribalisme, où le vivre-ensemble est plus que jamais fragilisé, le Cameroun a plus que jamais besoin de ses intellectuels pour renforcer la cohésion nationale. Mais certains d’entre eux (encore heureuse qu’ils ne sont pas comptés parmi les plus brillants), sont possédés pas SA****, l’esprit du mal, l’esprit de discorde et de division. Et comme le diable a pour mission permanente le recrutement, il envoie sur le terrain ses suppôts. L’un d’eux est Calixte Beyala. Cette femme qui a un jour fait la fierté du 237 par sa plume, aujourd’hui utilise cette plume pour éloigner d’elle ceux qui l’ont un jour prise pour modèle. » A réagi la Bloggeuse.

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« Elle a certainement lu ma précédente publication, mais a commis le péché de ne pas parcourir ne serait-ce que le 1/4 de mon mur. Elle aurait tôt fait de comprendre que j’ai une conscience incorruptible et donc, n’aurait jamais emprunté le chemin qui mène à ma messagerie. Dites à Calixte Beyala qu’au Cameroun, toutes les tribus ont de l’importance. Que c’est dans sa tête ou plutôt son estomac (la sardine n’ayant pas de tête) qu’il y aurait des tribus sans importance. Et que je me sens (et me sentirai toujours) autant proche de toutes nos tribus qui font l’arc-en-ciel de cette nation. Dites-lui qu’elle peut se les garder ses bisous empoisonnés. Je suis allergique à l’histamine contenue dans la Sardine. » A-t-elle poursuivi.

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Le GICAM dénonce la montée du tribalisme

Ce mercredi,  le Groupement inter-patronal du Cameroun n’a pas hésité de tendre la main aux uns et aux autres pour préserver la paix sociale : « Les dérives observées ses derniers jours dans les médias et réseaux sociaux prennent la forme d’appels incessants à opposer les uns aux autres (…) le Cameroun n’a pas besoin de nouvelles crises. Bien au contraire, nous sommes attachés à la nécessité de participer à la création d’un espace propice du climat des affaires » a écrit le conseil d’administration du GICAM.

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