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Hervé Emanuel Nkom s’en prend aux Camerounais qui insultent la mémoire de Simon Achidi Achu

Nkomico

L’ancien Premier ministre camerounais (1992-1996) Simon Achidi Achu s’en est allé pour l’éternité le 4 mai 2021 à 87 ans. Comme à l’accoutumée, certains de ses compatriotes ne manquent pas de mots pour insulter sa mémoire. Toute chose qu’Hervé Emmanuel Nkom condamne.

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Hervé Emmanuel Nkom (c) Droits réservés

Les morts, soit on n’en dit rien, soit on en dit du bien. Certaines personnes foulent tellement au pied ce dicton à la sagesse pleine, au point d’en vouloir à la mémoire de l’ancien Premier ministre Simon Achidi Achu, rappelé à Dieu aux USA le 4 mai 2021 à 87 ans, des suites de maladie. Or pour Hervé Emmanuel Nkom, membre du Comité central du RDPC, le mort a droit à une certaine dignité.

« A propos de Simon Achidi Achu, les gens ne peuvent pas se comporter comme des animaux en insultant une personnalité qui a servi ce pays. Et ceci avec la complicité de certains médias. Il faut respecter sa mémoire et sa famille », s’est offusqué le banquier de formation sur ABK radio ce 6 mai 2021.

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Pour rappel, né le 5 novembre 1984 à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, c’est ce 4 mai 2021 que Simon Achidi Achu est mort à 87 ans. Il occupe le poste de comptable au tout début de sa carrière professionnelle dans la commune de Bamenda-Widikum, par la suite, il devient adjoint stagiaire dans l’une des plantations de la Cameroon Development Corporation(CDC).

Après le secondaire, il s’inscrit à l’Université de Yaoundé puis, est admis à l’ENAM. Le fils de la Mezam commence sa carrière politique comme traducteur-interprète à la présidence de la République.

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Il est nommé tour à tour, inspecteur d’état en 1968, secrétaire général au ministère de la Fonction publique. Trois après, Achidi Achu est promu ministre délégué à l’inspection de l’Etat, puis ministre de la Justice de 1972 en 1975.

Du 9 avril 1992 au 19 septembre 1996, l’auteur du célèbre slogan « politic na njangui » est Premier ministre du Cameroun, succédant à Sadou Hayatou.


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