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Cabral Libii tacle Atanga Nji après son passage dans Scènes de presse : « Je doute que le chef de l’Etat maitrise parfaitement la situation ».

Nji Libii

Invité sur le plateau de Scènes de presse le dimanche 1er novembre 2020, le ministre de l’Administration territoriale a affiché la volonté de l’Etat de faire feu de tout bois pour mettre la main sur les auteurs des tueries de Kumba. En réponse à ce dernier, Cabral Libii a évoqué dans une sortie Facebook datant de ce jour, une faillite du gouvernement dans la protection des populations.

Nji Libii
Calibri Calibro, Paul Atanga Nji (c) Montage photo

«Le Chef de l’Etat a instruit une enquête approfondie qui a été confiée au ministre délégué à la Présidence chargée de la Défense. Ses équipes sont à pied d’œuvre. Il y a quelques jours, le ministre de la Communication a rendu public un détail sur des personnes qui ont été neutralisées. Les enquêteurs sont à pied d’œuvre, ils sont en train de travailler. Les terroristes seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement, ils ne pourront pas fuir », a promis entre autres Atanga Nji lors de son passage dans Scènes de presse.

« Les anciens ont failli »

Moins de 24h l’intervention du ministre de l’Intérieure sur la télévision publique nationale, le président du PCRN a appelé l’Etat à prendre ses responsabilités en ce qui concerne la protection civile dans les zones anglophones en crise. Dans ses propos relayés ce 2 novembre sur Facebook, il poursuit en affirmant que le chef de l’Etat est dépassé par la situation sociopolitique qui prévaut depuis 4 années dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Lebledparle.com vous propose ci-dessous, l’intégralité de sa publication.

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Monsieur le Ministre de l’Intérieur, lorsque des criminels rentrent dans une école à l’intérieur d’un pays et se ruent bestialement sur des enfants de 9 ans, 10 ans, 11 ans, avec des machettes, les blessent grièvement et les tuent (et il ne s’agit plus ici de rapports de sécurité), alors oui la menace de l’école peut conduire le Chef de l’Etat à décréter l’état d’urgence.

L’appréciation de (cette) menace par les « populations », qui voient leurs enfants mourir avec l’école, est que les anciens qui doivent les protéger ont failli! Cela commande donc que le principal garant de la protection de l’école, prenne ses responsabilités de président de La République et applique la constitution !

Nous comprenons (enfin) que pour donner l’orientation de bastonner sauvagement des avocats qui marchaient pacifiquement à Bamenda en novembre 2016, qu’en janvier 2017 lorsqu’il se prive inexplicablement et subitement d’interlocuteurs de dialogue et donne l’orientation d’embastiller les leaders du consortium, c’était donc sur la base d’évaluation des rapports de sécurité, depuis le grand dialogue national, il a donné l’orientation de ne pas se presser de mettre en œuvre les résolutions qui en sont sorties, c’était donc « sur la base de l’évaluation des rapports de sécurité, pour donner l’orientation d’un déploiement visiblement insuffisant en quantité et en qualité des forces de défense, c’est donc sur la base de l’évaluation des rapports de sécurité…Soit c’est la « base de l’évaluation » qui est douteuse, soit ce sont les rapports de sécurité qui sont douteux. Et pour toutes ces raisons, je doute que le chef de l’Etat « maitrise parfaitement la situation ».

 

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