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Christian Bomo Ntimbane dévoile pourquoi selon lui, «le régime Biya est aux abois»

Ntimbane Bomo

L’avocat camerounais a tenté de démontrer cet état de fait dans une chronique partagée hier via son compte Facebook. Lebledparle.com vous livre ci-dessous, l’intégralité de son texte.

Ntimbane Bomo
Christian Bomo Ntimbane, Paul Biya (c) Droits réservés

Après des campagnes de calomnie sans effet sur un prétendu détournement ou encaissement d’honoraires de 2 milliards dont j’aurais été bénéficiaire, les agents du pouvoir en fin de vie, ont entrepris de publier depuis hier, mes anciens posts de soutien à Paul Biya. D’ailleurs ils datent pour de 2013.

Ce n’est pourtant pas un secret que j’ai été membre très actif du RDPC et grand soutien de Paul Biya en France, où j’organisais des conférences débats pour exposer sa politique à laquelle j’ai cru comme bon nombre de nos compatriotes désabusés par des promesses fallacieuses et une mauvaise gouvernance sans précédent.

Je l’ai toujours affirmé publiquement.

En 2011, j’avais même défendu juridiquement sur les télévisions et journaux la candidature de Paul à cette élection à la suite de sa contestation par des universitaires camerounais dont le Professeur Alain Didier Olinga et le Docteur Owona Nguini.

Je me souviens encore de ce passage  à  Stv à l’émission cartes sur tables  de Thierry Ngongang pour défendre l’éligibilité de Paul Biya.

C’est le même problème qui se pose actuellement en Côte d’Ivoire avec l’éligibilité de Allassane Ouatarra.

D’ailleurs, j’avais été reçu au cabinet civil de la présidence où il m’avait été transmis les remerciements de Paul Biya pour cette assistance juridique gratuite qui le sortait d’un problème embarrassant.

Lors des réunions de campagne, j’avais clairement dit que c’est pour moi le dernier mandat de Paul Biya.Et que s’il se présentait j’allais soutenir un autre candidat contre lui.

D’ailleurs, je lui avais écrit une lettre dans ce sens en 2017, en lui rappelant  son discours au congrès du parti 2011.Il avait clairement dit qu’il fallait que sa génération se prépare à céder la place aux nouvelles générations.

En 2018, il s’est présenté à travers un tweet. J’ai alors décidé de soutenir un autre candidat.Et je l’ai fait avec force et publiquement.

À cet effet, présenter mes posts de soutien à Paul Biya  en 2013, n’enlèvera en rien mon engagement actuel  pour son départ du pouvoir. Je milite pour qu’il cède la place. Surtout qu’il est clair dorénavant qu’il ne gouverne plus le Cameroun.

Rien, mais alors rien ne m’arrêtera tant qu’il sera encore à la tête du Cameroun.

 


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