LMZ, Lebledparle.com
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun n’a toujours pas digéré la carte des supposés observateurs de l’Organisation non gouvernementale Transparency international lors de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Selon Alain Fogue, le parti politique va veiller au grain pour qu’une telle fraude ne soit pas rééditée.
La dernière élection présidentielle a vu le président de la République Paul Biya briguer un 7e mandat en s’imposant très largement devant Maurice Kamto (71% des suffrages contre 13% pour le leader du MRC). Au sortir de ce scrutin, de vives contestations ont été engagées dans le camp du professeur d’université qui s’est d’ailleurs autoproclamé président élu.
Parmi les actes de fraudes qui ont été dénoncés par l’opposition camerounaise, le plus retentissant reste celui des prétendus observateurs de Transparency international. En effet, plusieurs individus avaient été présentés à la télévision nationale comme étant des membres de cette ONG. Une information qui sera démentie quelques jours plus tard par ladite ONG dans un communiqué.
Alain Fogue n’oublie pas
Le trésorier du MRC indique ce jour dans une sortie Facebook, que la formation politique emmenée par Maurice Kamto va s’opposer farouchement aux pratiques frauduleuses durant les prochaines échéances électorales.
«Ceux qui ont tourné ce film pendant la dernière présidentielle doivent savoir qu’ils doivent traverser nos corps pour le refaire à l’occasion des prochaines consultations», écrit Alain Fogue.
«Il s’agit des faux observateurs de Transparency international importés par le régime de M. Biya pour faire croire à l’opinion nationale et international que le scrutin présidentiel du 7 octobre 2018 était transparent, libre et démocratique. L’ultime but étant de donner par avance une apparente légitimité à sa réélection frauduleuse», précise le politologue.
Il convient de souligner que le MRC a boycotté le double scrutin locale de février 2020, et n’est point éligible pour les élections régionales qui pointent à l’horizon.
