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Déçu par le MRC, Sam Sévérin Ango devient leader d’un parti politique

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Le journaliste et ancien militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Sam Sévérin Ango est désormais président du parti, La Nationale crée par feu Abel Eyinga en 1996, a annoncé le journaliste sur sa page Facebook.

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Sam Sévérin Ango (c) Droits réservés

Après son indignation au sujet du refus de Maurice Kamto de participer au éléction législatives et municipales de 2019, le journaliste revient en politique.

« Président national, La Nationale, parti politique », a écrit l’ancien présentateur vedette de de Canal 2, Sam Séverin Ango sur sa page Facebook après avoir été plébiscité comme président national de La Nationale par les militants de ce parti.

Le choix a été porté sur l’ancien militant du MRC lundi 7 mars 2022 à Ebolowa dans la région du Sud au cours d’une rencontre initiée par des membres de l’ancien bureau directeur conduits par Mr François Zo’obo Kane, responsable de la Formation.

Une nouvelle équipe dirigeante transitoire a été mise sur pied en prélude à l’organisation d’un congrès qui viendra compléter la composition du sommier politique de cette formation politique légalisée en Juillet 1996 par Feu Gilbert Andze Tsoungui. Le bureau national actuel est ainsi composé : Président Sam Séverin Ango, Chargé de la Formation civique François Zo’obo, relations publiques Jean Marc Peg Ntamack, Trésorière Aimée Audrey Ngo Song, Secrétaire général Jean Gérard Essian, Conseiller Mathieu Assigui Lin.

D’après nos informations, la réunion publique qui a permis la tenue de ces assises a bien connu quelques perturbations de l’autorité administrative de la ville, Le préfet de la Mvila Marie Syliac Mvogo et le sous-préfet de Ebolowa 2 ont voulu faire interdire l’opération malheureusement les travaux avaient déjà eu lieu à partir de 13h.« J’éprouve un sentiment de très grande joie pour cette confiance et mesure l’ampleur de la mission. Les défis sont clairement de conduire le Cameroun et la région du Sud vers l’émergence après 40ans de règne sans partage du système actuel. Nous allons nous associer aux autres formations politiques pour la modification rapide du code électoral », s’est exprimé Sam Séverin Ango à la rédaction de nos confrères de camerounweb.

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Ainsi, le journaliste Sam Severin Ango est désormais Président de parti politique après avoir flirté avec plusieurs autres partis politiques ces derniers années.

Sam Sévérin Ango l’infidèle ?

En 2018 lors de l’élection présidentielle, Sam Séverin Ango abandonne le journalisme pour se mettre d’abord aux côtés de Akere Muna comme porte-parole, puis du feu pasteur Franklin Ndifor Afanwi.

En 2020 il décide de militer au sein du MRC. Après la décision de Maurice Kamto, président du MRC de ne pas participer aux élections législatives et municipales, Sam Séverin Ango annonce plus tard qu’il se retire de la politique.

En juin 2021, il s’associe à un projet médiatique avec le président du PURS Serge Espoir Matomba. Sam Séverin ANGO est nommé directeur de la radio FOR YOU appartenant à Serge Espoir Matomba. En février 2022, il claque les portes de cette radio tout en regrettant sa collaboration avec le président du PURS.

Ce qu’il faut savoir du parti La Nationale et son créateur

La Nationale est un parti politique créé par feu Abel Eyinga en 1996. En effet, né le 13 juillet 1933 à Ondondo et mort le 16 janvier 2014 à Ebolowa, Abel Eyinga milite en politique dès l’indépendance du Cameroun.

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En 1962, ses études en droit finies à Paris où il poursuivait son cursus universitaire jusqu’à l’obtention de son doctorat de 1954 à 1062, il rentre au pays et entre dans la fonction publique comme Chef de Cabinet du premier Premier ministre du Cameroun Charles Assalé. Bien des années plus tard, il témoigna avoir vu des coopérants entrer sans frapper chez le Premier Ministre pour donner des instructions.

Avec Jean-Michel Tekam, il fonda le Cercle Culturel Camerounais, où se retrouvent de jeunes diplômés mécontents de l’état des choses existants. Il démissionna pour s’en aller travailler à l’ONU, au secrétariat de Diallo Telli, représentant permanent de la Guinée.

En 1970, il fit circuler un programme au Cameroun pour se présenter contre Ahidjo; sa candidature est refusée mais il est condamné, par contumace, à cinq ans de prison. Sa famille subira également des représailles. De plus, il sera expulsé de France et ira enseigner à la faculté d’Alger ; il utilisera un sauf-conduit algérien, son passeport camerounais ayant été annulé. Il sera également journaliste pour plusieurs revues. Il écrira notamment une lettre pour dénoncer l’usage de la torture.

En 1991, il retrouve un passeport, et vivra entre Paris et Ebolowa où, en 1996 et 2001, il présenta une liste aux élections municipales avec son parti La Nationale.


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