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Christian Penda Ekoka tacle Fame Ndongo : « Un citoyen demande où est le chef de l’État, et tu réponds par une lettre de six pages »

Ekoka et Fame Ndongo

L’ancien collaborateur du chef de l’État, Christian Penda Ekoka vient déposer sur la table du professeur Jacques Fame Ndongo un nouveau sujet de « dissertation politique ». L’allié du MRC a réagi à la récente sortie épistolaire du Secrétaire général à la Communication du Comité central du RDPC, qui recadrait le professeur Maurice Kamto sur son combat relatif à une éventuelle succession dite de « gré à gré » à la tête de l’État du Cameroun.

Ekoka et Fame Ndongo
Penda Ekoka et Jacques Fame Ndongo (c) Droits réservés

Le leader du mouvement « AGIR », Christian Penda Ekoka, par ailleurs allié du MRC, à travers les réseaux sociaux, a répondu à la longue de Jacques Fame Ndongo intitulée « Maurice Kamto désormais confiné… dans son manuel de politique-fiction ».

« Jacques, djibi ni dji! Un citoyen demande où est le chef de l’État, ce qui est son droit le plus élémentaire, et tu réponds par une lettre de six pages. Quel en est l’intérêt pour vous entre autres les résidents de Nkolandom, de Nkolfong, Nkilzok ou Mengong qui veulent simplement accéder à une eau potable, à un logement ou à un travail décent, à l’électricité, à une formation professionnelle adaptée, à des soins de santé convenables », a écrit Penda Ekoka dans un message sur son compte Twitter.

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Dans la foulée, l’économiste ajoute : « accéder à une eau potable, à un logement ou à un travail décent, à l’électricité, à une formation professionnelle adaptée, à des soins de santé convenables. Bebele men, cela illustre bien pourquoi ce système n’a pas marché. Car il éloigne ses acteurs des préoccupations… des populations, qui sont à mille lieues de l’essence de ta lettre. Les latins disaient « Primum vivere deinde philosophare » (Vivre d’abord, philosopher ensuite). J’ai la nette impression qu’en inversant cet ordre, on se retrouve dans le chaos actuel ».

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Il réagissait ainsi la sortie épistolaire du 5 juin 2020 du ministre de l’Enseignement Supérieur, dans laquelle il taclait sévèrement Maurice Kamto, pour avoir, lors d’une déclaration le 1er juin 2020, évoqué un scénario de « succession de gré à gré » qui se préparerait au sommet de l’État.


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