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Michèle Ndoki : « Je n’ai jamais utilisé le terme Président élu pour parler de Maurice Kamto »

Capture ndoki

Michèle Ndoki, cadre du MRC et avocate au barreau du Cameroun a résolument tourné la page au « holdup électoral » prôné par son parti depuis la sortie de l’élection présidentielle d’octobre 2018. Elle rejette le concept de « président élu » attribué à Maurice Kamto, pour revendiquer sa « victoire » à ladite élection.

Capture ndoki
Michèle Ndoki (c) Droits réservés

La présidente des femmes du MRC dans le Littoral s’est exprimée sur les antennes de la Radio ABK le 20 mai 2020. Justifiant son absence sur les antennes de cette radio, la femme politique en a profité pour revenir aux revendications de son parti nées au soir du scrutin de 2018, ainsi que sur ses dernières sortie politiques qui font jaser.

« ABK Radio n’est absolument en rien concernée par mon absence sur son antenne. C’est dû à la maladie dont je souffre. Mes récentes publications ont suscité des questions et on aurait dû en parler. Je tiens à présenter mes excuses aux auditeurs et j’espère que notre rendez-vous, nous l’aurons très bientôt », s’est-elle justifiée.

Revenant sur le terme « président élu » attribué à Maurice Kamto pour revendiquer sa « victoire » au scrutin présidentiel d’octobre 2018, Michèle Ndoki affirme : « Je n’ai jamais utilisé le terme « Président élu » pour parler de Maurice Kamto. Je l’ai toujours appelé Professeur ».

De mémoire, le 18 mai 2020, la vice-présidente de la section femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) à Douala, dans un texte sur les réseaux sociaux émettait le vœu de passer à une autre étape du combat, invitant ses camarades à abandonner les revendications politiques.

« La contestation liée au hold up électoral (compris comme le mépris indéniable de la voix du peuple) était donc une réaction populaire et partisane nécessaire. Elle a produit des fruits notables, notamment en renforçant la conscience politique de nos concitoyens et en attirant l’attention de la communauté internationale sur la dégradation alarmante de l’état de droit au Cameroun et la déliquescence de nos institutions. Elle a forcé nos gouvernants, après avoir essayé de nous réduire au silence, à se remettre en question et posé les fondations pour un réel changement dans notre pays. Tout le monde le sait, les fondations ne sont qu’une étape. Nous devons aujourd’hui bâtir sur cette fondation ce que nous voulons être le Cameroun de demain. De même que les matériaux et techniques utilisés pour les fondations ne sont pas ceux qui servent aux élévations, de même ce qui a servi à éveiller les consciences et alerter l’opinion doit maintenant être remplacé par ce qui peut servir à rendre l’alternance démocratique effective. Un seul mot : rassembler », écrivait-elle.

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