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Cameroun : Le MRC conteste la convocation de ses militants à la gendarmerie de Garoua

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Le MRC refute les accusations portées contre ses militants relatives à l’agression d’un gendarme à Garoua le 13 mars, entre autres.

 

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Des militants et sympathisants du MRC

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) prépare la défense de ses militants convoqués à la gendarmerie de Garoua dans le Nord, a-t-on appris auprès du 3e président du parti, Emmanuel Simh.

Attendus le 17 mars à la légion de gendarmerie de Garoua, Alain Fogue et plusieurs autres partisans de Maurice Kamto n’ont pas encore pu rallier la région du Nord. Et pour cause : « Vous ne pouvez pas émettre des convocations en fin de journée et demander à des gens qui sont à Yaoundé de se présenter le lendemain matin pour être entendus à Garoua », décrie Me Emmanuel Simh.

Les griefs du parti ne s’arrêtent pas là. Le MRC rejette les faits d’agression allégués contre ses militants pour avoir neutralisé un gendarme qui aurait prétendument tenté d’assassiner Maurice Kamto. « L’on ne peut pas faire le reproche à la sécurité du président Maurice Kamto qui a découvert un individu en civil porteur de le neutraliser. Il est tout à fait normal d’agir comme nous l’avons fait, c’est-à-dire neutraliser l’individu, l’identifier et ensuite le conduire vers les autorités. Nous l’avons fait et rien d’autres. »

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« Le supposé gendarme n’avait aucun document d’identification »

« On nous dit que nous avons agressé des agents des forces de l’ordre qui pourtant ne portait aucun papier, aucun document ni carte professionnelle. Même quand il a été interpellé il n’a pas pu fournir un document qui montrait qu’il est gendarme alors qu’est-ce qu’on nous demande ? On voudrait que sur sa simple déclaration nous puissions croire ? Non. Il y a des gens dans les tribunaux qui tous les jours portent des tenues des policiers et gendarmes alors qu’ils ne sont ni policier ni gendarmes »

Le 13 mars, le cortège du principal rival de Paul Biya à la présidentielle de 2018 est stoppé dans le cadre d’un incident relatif à sa sécurité. Deux gendarmes en civils sont pris en partis par la foule, accusés d’en avoir après la vie de l’opposant. L’un des mis en cause réussi à s’enfuir tandis que l’autre est conduit chez le gouverneur pour être entendus. Porteur d’une arme, il est accusé d’avoir tenté d’ouvrir insidieusement la portière de la voiture de Maurice Kamto.

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« C’est la légion de gendarmerie à laquelle sont appartenir les gendarmes en question qui se charge elle-même de convoquer nos militants. Est-ce qu’ils seront neutres. Si nous demandons de porter l’affaire ailleurs est-ce que ce ne sera as normal. Il est difficile de juger une affaire qui concerne son propre enfant », constate Me Emmanuel Simh.

L’avocat annonce des procédures judiciaires contre les gendarmes impliqués dans la tentative d’assassinat supposée de Maurice Kamto.


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