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 Cabral Libii : « Si j’avais la direction du Cameroun, je n’aurais pas répondu à un activiste »

Cabral PRCEN

Cabral Libii demande une réponse destinée à Emmanuel Macron selon les canons de la diplomatie, suites à ses propos peu appréciables tenus le 22 février dernier face à un activiste de la B.A.S à l’endroit du Cameroun en marge d’une visite du


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Cabral Libii (c) Droits réservés

Ce dimanche 23 février 2020, le gouvernement, par l‘entremise du ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a fait un communiqué intitulé « réponse aux allégations mensongères d’un activiste de la diaspora face au président français ».

Cabral Libii aurait procédé autrement

Selon Cabral Libii, cette démarche aurait dû être subsidiaire à une première où le gouvernement aurait restauré la « respectabilité » du Cameroun.

« Je dis encore qu’il importe que le gouvernement camerounais (c’est des choses qui arrivent) mais lorsque dans ce domaine-là il y a eu une liberté, il appartient à l’Etat qui en est ‘’offensé ‘’ de rappeler à l’autre Etat qu’il a un devoir de respectabilité. Et je le dis encore, si, comme on l’a observé dans la vague d’indignations, le gouvernement camerounais veut se montrer sensible, la diplomatie a des règles. Il se doit de répondre à ces propos selon les règles de l’art en rappelant un certain nombre de choses. Si ce n’est pas ça, on sera en droit de s’attendre encore à ce type de choses par la suite. Maintenant qu’il a préféré accorder sa priorité à l’activiste de la diaspora pour ses ‘’allégations mensongères’’, je le réitère ici qu’il importe que demain au plus tard, qu’il y ait une sortie du gouvernement et là c’est un citoyen lambda, un homme politique. Parce que moi, si j’avais la direction du Cameroun, c’est ce que je frais d’abord, je n’aurais pas répondu à un activiste, j’aurais d’abord restauré la respectabilité du Cameroun tout au moins à la demande du peuple camerounais qui exprime son indignation » a proposé le président du PCRN au cours e l’émission.

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Une réponse à Emmanuel Macron à tout prix

Pour le juriste, le monde diplomatique s’apparente parfois à une sorte de jungle. De ce fait, il appartient à chaque Etat d’affuter ses armes pour pouvoir se défendre même si les relations entre les Etats sont régies par le droit selon la charte des Nations unies.

 « L’expression ‘’pression’’ est courante dans les relations internationales. Mais lorsqu’on évoque le paradigme de domination, les uns pouvant presser les autres, c’est pour cela que vous avez cette vague d’indignations des Camerounais qui se sentent heurtés parce que le responsable d’un Etat dit qu’il domine le responsable de leur Etat.  Et c’est pour cela que nous attendons toujours une réponse à cela », a conclu le candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018 sur ce point.

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