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Entretien bouleversant entre Emmanuel Macron et un activiste de la B.A.S : Cabral Libii s’interroge sur la passivité de la diplomatie camerounaise 

Libii Cabral

Cabral Libii a réagi aux propos tenus par le président français Emmanuel Macron au cours d’un entretien qu’il a accordé à un activiste de la Brigade antisardinards (B.A.S) à Paris, en France

Libii Cabral
Cabral Libii (c) Droits réservés

Le samedi 22 février 2020, Emmanuel Macron a effectué une visite au Salon d’agriculture de Paris. C’est dans ces circonstances que le président français a volontiers accordé un échange à un membre de la B.A.S, groupe d’activistes basé à la diaspora qui lutte contre le régime de Yaoundé.

Rappel des faits

Au cours de cet entretien, Calibri Calibrio n’a pas hésité de peindre le Cameroun en noir. Pour sa part, Emmanuel Macron malgré sa posture, sa personnalité et des circonstances, ne s’est pas réservé de faire, à mondovision, des déclarations qui ont par la suite heurté la sensibilité des Camerounais.  

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Invité à l’émission dominicale et hebdomadaire Scènes de presse diffusée à la CRTV télé, Cabral Libii s’est prononcé pour la première fois sur cette actualité brûlante.

Pour le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale(PCRN), trois éléments entrent en ligne de mire parmi lesquels la diplomatie, la bonne gouvernance et la démocratie.

La réaction de Cabral Libii

« Par moment on a vraiment l’impression que particulièrement quand même, nous sommes souvent traités avec beaucoup de légèreté et je pense qu’il faut travailler à restaurer cette respectabilité. Ça passe par exemple par un réaménagement de notre diplomatie. Parce que moi je cherche pour la dernière fois, quand est-ce les diplomates camerounais, surtout nos ambassadeurs se sont retrouvés à Yaoundé pour recevoir un agenda, une directive par celui qui est représenté comme leur patron qui est le président de la République, ça passe aussi par la bonne gouvernance, ça passe aussi par la démocratie », a déploré Cabral Libii.

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L’homme politique a voulu argumenté ses propos par la crise post-électorale du 7 octobre 2018, la révision du code électorale qui toujours attendue sans oublier les stigmates dont son parti est souvent victime.


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