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Le Manidem taille une veste au RDPC : « A cause du régime RDPC, notre pays et son peuple sont plongés dans la léthargie »

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Dans une note publiée le mardi 4 février 2020 sur les réseaux sociaux, le mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie donne les raisons pour lesquelles, il va prendre part au double scrutin municipal et législatif du 9 février prochain.


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Le parti politique d’Anicet Ekané accuse le parti au pouvoir d’être à l’origine des maux qui minent le Cameroun actuellement. « A cause du régime RDPC, notre pays et son peuple sont plongés dans la léthargie », écrit le Manidem.

Malgré cela le parti s’en va aux élections parce qu’il a des choses à proposer sortir le Cameroun de l’impasse dans lequel, il se trouve.

Lebledparle.com vous propose de parcourir le projet de société du Manidem pour les municipales et législatives.

LE 9 FEVRIER 2020, REVIVIFIONS LE MOUVEMENT UPECISTE !

 « FAIRE REVIVRE LE MOUVEMENT UPECISTE »

Pourquoi l’UPC et le MANIDEM participent aux élections municipales du 09 février 2020.

Un environnement socio-politique difficile

Au Kamerun, le régime néocolonial Unc-Rdpc règne en maître. A cause de sa mauvaise politique depuis plus de 60 ans, le pays a été fragmenté en zones ou bantoustans ethniques.  Ce qui favorise le maintien du statu quo.

La scène politique est dominée par deux camps aujoulatistes, un dans l’opposition, un autre au pouvoir, qui se mènent une bataille féroce afin de mériter le soutien de leurs amis et maîtres occidentaux.

La crise anglophone et l’élection présidentielle de 2018 sont venues raviver ce face à face dangereux pour le pays, qui en même temps amenuise les chances d’un changement de système dans notre pays. L’insolence de la richesse des grands continue d’insulter la misère de la plupart des Kamerunais, surtout les plus démunis.

A cause du régime RDPC, notre pays et son peuple sont plongés dans la léthargie.

L’union, seule solution !

Malgré ce contexte morose où tant de secteurs de notre société sombrent dans l’anémie et la perte de confiance en soi, l’UPC et le MANIDEM exhortent les Kamerunais à un sursaut.

Pourquoi l’avenir de notre pays doit-il être l’objet de crainte au lieu de susciter la motivation ?

Il faut refuser cet avenir sombre dans lequel le régime Rdpc et ses complices nous entrainent.

Nous devons répondre et nous allons répondre à l’attente légitime des Kamerunais qui croient toujours en l’idéal upéciste.

C’est pour cela que les forces nationalistes révolutionnaires, bien qu’affaiblies, doivent sans cesse avec opiniâtreté, défendre les valeurs et les idéaux patriotiques des Héros de l’Indépendance et de la Réunification du Kamerun.

C’est pour cela que dans ce contexte, nous allons participer aux élections municipales du 09 février 2020.

Les forces du changement véritable et fondamental ont l’obligation malgré ce contexte, de redonner espoir à nos concitoyens. TOUT N’EST PAS PERDU !

Notre passé est glorieux, notre présent est difficile et laborieux, mais notre futur sera radieux.

Une politique communale nouvelle guidée par la justice sociale

La commune est l’organisation politique la plus proche de chacun de nous. Elle est faiblement équipée pour résoudre les problèmes de chaque jour. Mais elle est surtout mal gouvernée et orientée vers la satisfaction des calculs des plus forts. Il faut donc s’en saisir pour changer la pratique du régime RDPC et de ses alliés dans chaque domaine concerné :

-l’éducation primaire ;

-les soins élémentaires de santé ;

-l’environnement, l’hygiène et la salubrité publiques

-les facilités de transport ;

-les logements sociaux ;

-l’apprentissage de la démocratie à la base ;

Nous proposons donc, après avoir consulté les habitants des communes de Dibombari et Douala I :

A- Pour la démocratisation du service public

-Un bureau de réclamation et d’information ouvert et accessible même à distance pour : répondre aux difficultés des plus faibles à obtenir des papiers de l’administration (certificats de mariage, actes de naissance, etc.), mettre fin à la corruption dans ces services et à la stigmatisation des plus pauvres dans les administrations publiques ; recueillir toutes sortes de demande liée aux difficultés de vie des habitants de la commune ;

-L’organisation de réunions publiques régulières de compte rendu et d’évaluation de l’action communale dans chaque quartier de la commune. Dans cette conférence communale consensuelle, les habitants de la commune pourront venir exposer leurs points de vue, discuter et critiquer l’action de la commune, formuler des propositions ;

-La création d’un fichier de tous les habitants de notre commune pour mieux gérer la population, les infrastructures et l’espace.

B-Pour l’éducation et l’encadrement des jeunes et défavorisés

-La création de places à l’école publique pour répondre aux besoins tels qu’évalués dans chaque commune ;

-La création ou la réhabilitation d’espaces de récréation et de sport notamment pour les jeunes ;

-L’établissement d’un système d’encadrement des jeunes artistes et artisans ;

-L’appui aux jeunes sportifs et la mise en place d’un club de football communautaire ainsi que toute autre discipline enseignée dans les établissements scolaires ;

-La création de bibliothèques municipales.

C- L’emploi et l’appui aux petites entreprises

-La création d’emplois communaux et de stages de vacances rémunérés aux enfants défavorisés de la commune ;

-La mise en place d’une politique d’emploi pour les jeunes et la création d’un centre de réinsertion pour les filles-mères et les handicapés ;

-L’octroi de micro-crédits pour les artisans et petits commerçants locaux ;

-L’incitation à l’auto-emploi des jeunes et moins jeunes dans : l’agriculture, l’élevage, la pisciculture, les énergies renouvelables, la protection de l’environnement ;

D-Pour l’hygiène, la salubrité et l’environnement

-L’organisation de campagnes 3D : Désinsectisation, Dératisation, Désinfection ;

-L’élaboration de plans anti-inondations, pour le curage des drains et caniveaux ;

-L’assainissement des zones en proie à la prolifération des moustiques, source de paludisme et de fausses couches ;

-La création de toilettes publiques ;

-Une veille particulière pour la propreté dans les écoles et les lieux publics comme les marchés, etc.

E-Pour la sécurité

-La création en accord avec l’administration d’Etat de postes de police pour lutter contre l’insécurité ;

F-Pour l’équipement général

-Des adductions d’eau potable (forages et assainissement des marigots traditionnels) en fonction d’un plan des besoins ; l’accompagnement dans la réalisation des branchements et abonnements au réseau de CAMWATER ;

-L’entretien des routes communales, des drains d’évacuation des eaux et la création de nouveaux le cas échéant ;

-L’éclairage public généralisé et rationnalisé ;

-L’extension des réseaux d’électrification pour les quartiers et villages ;

-La création de logements sociaux et centres d’accueil pour personnes déplacées.

G-Pour le développement des terroirs et de l’agriculture

-La création de champs communautaires ;

-La transformation de la production de manioc ;

-La mutation des marchés périodiques en marchés permanents et la construction de bâtiments frigorifiques pour conserver les denrées alimentaires ;

-L’appropriation d’une fête foraine annuelle comme la fête du palmier et la création d’autres événements culturels du même type.

H-Pour la coopération internationale

-Un jumelage liant Dibombari à Lille (France).

Pour approfondir :   Jean Robert Wafo : « Le Cameroun est en guerre civile »

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