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Jean De Dieu Momo : « Ce que je ne pouvais pas faire en gagnant 100 millions comme avocat, je peux le faire en gagnant 900 000CFA comme ministre »

JD Momo

Jean De Dieu Momo a étalé sur le plateau d’Equinoxe TV, les changements opérés dans sa vie depuis son entrée au gouvernement le 4 janvier 2019.

JD Momo
Jean De Dieu Momo (c) Droits réservés

Le réaménagement ministériel effectué par le président Paul Biya le 4 janvier 2019 avait hissé Jean De Dieu Momo au poste de ministre délégué auprès du ministre de la Justice.

Bien avant cette promotion, le discours politique du président du Paddec (Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun) avait changé.

Invité de l’émission Dimanche chez vous sur la télévision à capitaux privés Equinoxe TV, l’avocat international a été appelé à répondre à question directe : « Me Jean De Dieu Momo, le ministre d’aujourd’hui, qu’est ce qui a changé ? », a posé la journaliste.

Ce qui a changé…

Sans détour, le membre du gouvernement a étalé les privilèges dont il jouit désormais : « J’ai un chauffeur, un garde-corps, le tapis rouge. C’est-à-dire que j’ai les appareils de l’Etat. Ce que je ne pouvais pas faire en gagnant 100 millions comme avocat, je peux le faire en gagnant 900 000CFA comme ministre », s’est vanté Jean De Dieu Momo.

A titre d’illustration du pouvoir : « d’un coup de téléphone, je peux régler le problème de Longue Longue, le problème de passeport, ce n’est pas un truc que je pouvais faire avant. S’il n’y a rien d’autre qui est derrière le dossier, si c’est juste un simple problème de passeport, vraiment c’est un coup de téléphone », ajoute-t-il.

« J’ai le pouvoir… »

Le candidat à la présidentielle 2011 n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer qu’en tant que représentant de l’Etat, il incarne le pouvoir.

Pour approfondir :   Polémique : Le train de vie de Paul Biya en Suisse élevé a plus de 800 millions de Fcfa en un mois.

« Je suis l’Etat et quand on est l’Etat, on a le pouvoir. J’ai changé les vies. D’un coup de téléphone, je donne le travail à quelqu’un. Même pas toujours à la Fonction publique, même dans le privé. Je peux vous dire ce qui a changé : j’ai le pouvoir, je suis le pouvoir et je suis au pouvoir », a-t-il conclu sur ce point.


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