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Jean De Dieu Momo : « J’ai pris la mesure de la haine dont je fais l’objet à cause de mon choix politique »

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Dans une publication sur son mur Facebook ce lundi 22 avril 2019, le ministre délégué auprès du ministre de la justice dit avoir pris la pleine mesure de la haine dont il fait l’objet à cause de son choix politique.


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Jean De Dieu Momo – capture photo

Le mindel minjustice annonce au passage qu’il doit renoncer à son projet de visite dans les prisons du Cameroun, s’il ne se fait pas accompagner par le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR). « Le Ministre et ses prisonniers : Tel pourrait être le titre de ce livre de Pacques. Une leçon importante à tirer est que je dois repenser à ma décision de faire le tour des grandes prisons de notre pays pour soulager les peines de ceux qui sont privés de liberté. A moins que le BIR m’accompagne, je devrais y renoncer. Qui est fou ? J’ai pris la mesure de la haine dont je fais l’objet à cause de mon choix politique », déclare Jean De Dieu Momo.

Dans une publication datant du 20 avril, il s’en prend à la BAS et qualifie Paul Biya du plus grand démocrate des deux décennies antérieures. « Ces gens qui se proclament de la Brigade Antisartinarde (BAS) et qui disent être des révolutionnaires saccagent nos Ambassades en Europe, terrorisent les Artistes dans leurs activités, le tout dans une totale IMPUNITE qui autosise nos interrogations sur la Démocratie. Tous ceux qui ne partagent pas leur point de vue sont conspues avec violence. Ces nouveaux hors la loi font la loi en France ou ils ont trouvé une terre fertile à leur mission du “chassement” avec l’approbation tacite pourrait-on croire des autorités locales. Est-ce que la Convention de Vienne ne va pas être révisée pour assurer une plus grande protection à nos Ambassades ? Celles des USA ont essuyé par le passé des attentats terroristes des groupes extrémistes similaires qui se dissimulent derrière un activisme politique patriotique mensonger, aveugle, ignorant et de mauvais alois. Ceux qui n’ont pas compris ce que j’ai compris en changeant de logiciel de pensée et de regard sur mon pays après trente années d’opposition radicale et ignorante croient combattre une dictature alors qu’ils combattent le plus grand démocrate de ces deux derniers siècles et du suivant. Seulement ils ne le savent pas. Ils portent des œillets. Ils font le jeu des prédateurs du Cameroun exactement comme les renegats libyiens qui ont été montes pour faire assassiner Muhammed Kadhaffi. Et pourtant la terre tourne, messieurs, contrairement a ce que croient ceux qui ont persécute », a-t-il écrit.

Pour approfondir :   Cameroun : Le Professeur Jacques Fame Ndongo répond au Professeur Achille Mbembe.

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