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Petit Pays : «Ce pays n’est pas géré…nous sommes divisés. Je le vis au quotidien!»

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Le chanteur de Makossa a effectué de nouvelles déclarations fracassantes sur l’industrie musicale et sur la gestion politique du Cameroun dans un échange vidéo avec Cherry Diop


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Petit Pays (c) Droits réservés

Petit Pays crache ses vérités. Reçu hier par Cherry Diop dans le cadre du programme en ligne A cœur ouvert, l’auteur du tube à succès « Eboki » s’est inscrit dans une logique dénonciative en mettant à nue ce qui selon lui ne va pas dans son pays notamment, dans le secteur musical. «La musique camerounaise a des problèmes sérieuses parce qu’elle n’est pas reconnue au Cameroun. Ce n’est pas comme ailleurs. Le Camerounais est complexé, il n’est pas fier de sa musique (…) au Cameroun on ne parle que football, on oublie que sans la musique on ne peut pas vivre », lance Raba Rabbi.« Les hauts fonctionnaires financent la vente à la sauvette des CD piratés pour que nous ne soyons rien. Je fais des albums à 20 millions, je ne vends aucun CD », poursuit-il.  

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Outre les problèmes liés à l’industrie musicale, Petit Pays a évoqué la situation politique de son pays décriant entre autre, une montée en puissance de la division. «Un pays qui n’a pas sa langue nationale, il faut parler celle venue d’ailleurs.  Nous avons tous trahit Ahidjo, nous sommes en train de le payer et ce n’est pas fini… Nous sommes divisés. Je le vis au quotidien. Pour sortir de là, il faudra l’arrivée de Moïse.» Estime Effatta. 

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