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Boris Bertolt répond à Franck Fouté de Jeune Afrique : « L’expression Taliban dépend du point de vue par lequel le sujet est abordé »

Kamto Jeune Afrique

Après la publication de l’article ayant pour titre « Cameroun : Maurice Kamto peut-il s’affranchir des ‘’Talibans’’ », dans Jeune Afrique par son correspondant au Cameroun, Franck Fouté, le journaliste, écrivain et influenceur web monte au créneau et dénonce la « légèreté » de l’article.

Kamto Jeune Afrique
Maurice Kamto – collage photo

Selon Boris Bertolt, cet article est un torchon et que l’auteur manque de culture politique. « Foute, si tu avais un peu de culture politique tu aurais compris que l’expression Taliban dépend du point de vue par lequel le sujet est abordé. Même en Afghanistan ceux que les occidentaux considèrent comme talibans sont considérés par d’autres comme des résistants, des libérateurs. Tout dépend du point de vue par lequel on aborde le sujet. Qualifier donc des militants politiques de taliban c’est s’aligner sur les idéologies haineuses diffusées par certains individus contre Maurice Kamto », écrit-il.

Lebledparle.com vous propose le texte intégral de Boris Bertolt.

Cet Article Dans Jeune Afrique Est Inacceptable

C’est incroyable ce niveau d’abrutissement du débat public. Maurice Kamto a t’il réclamé un seul jour une filiation à ceux qu’on appelle «  taliban ». Comment va t’il s’affranchir de quelque chose dont il n’a pas connaissance et dont il n’a revendiqué aucune filiation.

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C’est tellement con et idiot que si Franck Foute le journaliste de Jeune Afrique qui écrit ce torchon avait au moins pris la peine de se renseigner sérieusement sur l’apparition de ce terme dans l’espace public camerounais, il aurait découvert qu’en réalité il s’agit d’un stigmate négatif jeté sur tous les partisans de Maurice Kamto quel que soit leur tendance. Mais a t’il le niveau pour faire de travail!

Il aurait également su que ceux qui ont vulgarisé ce concept ne cachent pas leur haine à l’égard de Maurice Kamto. Et que ce concept s’est inscrit dans une entreprise savamment orchestrée de diabolisation des partisans de Maurice Kamto et son leader.

Le problème de beaucoup de journalistes au Cameroun c’est qu’ils ne lisent pas, ils sont très peu cultivés et ne font pas le travail quotidien de monitoring leur permettant d’avoir la lisibilité sur des sujets politiques.

Foute, si tu avais un peu de culture politique tu aurais compris que l’expression Taliban dépend du point de vue par lequel le sujet est abordé. Même en Afghanistan ceux que les occidentaux considèrent comme talibans sont considérés par d’autres comme des résistants, des libérateurs. Tout dépend du point de vue par lequel on aborde le sujet. Qualifier donc des militants politiques de taliban c’est s’aligner sur les idéologies haineuses diffusées par certains individus contre Maurice Kamto.

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Franck Foute, c’est vrai que je t’ai toujours trouvé très léger pour un journaliste travaillant pour un média aussi sérieux que jeune Afrique. Parfois de petites informations collectées ça et là dont j’ai connaissance mais une incapacité criarde à avoir de la profondeur Cette fois-ci tu confirmes simplement ce que je pense de toi. Tu es vraiment très léger et fourre-tout comme Foutte.

Après le succès du meeting de Paris samedi dernier, tu n’as trouvé rien d’autre à écrire que ça. Tout un journaliste à Jeune Afrique. Quelle faiblesse mon Dieu ! Quelle misère intellectuelle !

BORIS BERTOLT

 


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