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Cameroun : Le journal Essingan qualifie le CNC d’ivrogne

Peter Essoka

« Répression contre Essingan : Le CNC sombre dans l’ivresse des brasseries du Cameroun », c’est le titre en pied de Une du journal Essingan dans sa parution du 3 juillet 2019.

Peter Essoka
Peter Essoka, président du CNC (c) Droits réservés

En effet, après la hausse des prix inattendue des produits brassicoles en mars 2019, au mépris des instructions du ministère du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, en charge dudit ministère avait fait une sortie dans laquelle il indiquait qu’à « l’issue de la dernière réunion de concertation au sujet de l’augmentation des prix des boissons en décembre 2018, et compte tenu de ce que les sociétés brassicoles n’avaient pas encore déposé leurs propositions de barèmes des prix, il avait été convenu que les nouveaux prix seraient rendus publics suite aux réunions sectorielles et aux dernières concertations techniques ».

Après une réunion de crise qui a réuni les acteurs du secteur, le ministre avait déclaré : « Quand on doit modifier le prix d’un certain nombre de produits, ou même de services, le producteur doit au préalable déposer les nouveaux barèmes auprès du ministre en charge des prix ».

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Le 20 juin 2019, le Conseil national de la Communication a siégé en sa 23e session ordinaire. Plusieurs plaintes étaient au menu des travaux, dont celle d’Emmanuel De Tailly, Directeur général des Brasseries du Cameroun contre le journal Essingan et son Directeur de publication.

En effet comme le relève le journal de Marie Robert Eloundou dans son numéro N° 219 du mercredi 3 juillet 2019, « le requérant a saisi le Conseil contre le trihebdomadaire, suite à la publication dans son numéro 171 paru le 4 mars 2019, pour des “propos de nature à porter atteinte à l’image de marque des Brasseries du Cameroun”, accusant ses dirigeants de modification illégale des tarifs des produits brassicoles ».

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Dans son délibéré, écrit le journal, le Cnc déclare avoir établi la responsabilité d’Essingan en cause pour « investigation insuffisante et usage injustifié de termes offensants tels qu’“escroquerie” à l’égard des dirigeants des Brasseries du Cameroun, le Cnc a mis en demeure sans délai le Directeur de publication du journal de mettre un terme à cette pratique, contraire à l’éthique et à la déontologie professionnelles en matière de communication sociale », peut-on lire en page 5 dans les colonnes de ce journal Essingan.


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