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Côte d’Ivoire : Scrutin présidentiel 2020 tractations pour une candidature de Ouattara

ADO AGC

Le Premier Ministre de la Côte-d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly est décédé le mercredi 8 juillet 2020, de suite d’arrêt cardiaque après la tenue du conseil ministériel. Dans une tribune publiée sur Facebook le vendredi 10 juillet 2020, Merlin Tchinda, juriste analyse la disparition d’Amadou Gon Coulibaly sous le prisme de la prochaine élection présidentielle, étant donné que le défunt Premier Ministre était le dauphin du parti de Ouattara pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain.


ADO AGC
ADO et AGC – DR

Alassane Ouattara de nouveau au centre des débats relatif à sa candidature pour le compte d’octobre prochain. Le décès du Premier ministre et candidat à la présidentielle Amadou Gon Coulibaly vient ainsi de tout chambouler et impose une redistribution des cartes au sein du pouvoir, alors que le scrutin est prévu le 31 octobre 2020.

La disparition de Gon impose une possible candidature d’ADO

C’est un secret de polichinelle dans la sphère politique ivoirienne, car le temps presse. Les candidatures doivent être déposées à la fin de ce mois de juillet 2020. Et la mort du favoris de Ouattara rebat tout simplement les cartes avec au premier rang, l’activation des réseaux français et juifs issus de son épouse. Un autre point à ne pas négliger, le fait que l’actuel premier ministre par intérim et par ailleurs ministre de la défense, Hamed Bakayoko soit au centre d’une affaire de trafic de drogue avec à ses cotés plusieurs autres ministres et membres du gouvernement.

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Dans ce contexte, certains observateurs estiment qu’Alassane Ouattara pourrait revenir sur sa promesse de ne pas briguer un troisième mandat, car il a toujours laissé une fenêtre ouverte. Si son opposant, Laurent Gbagbo revenait, comme l’a fait Henri Konan Bédié, il trouverait tout à fait normal de revenir lui aussi sur le devant de la scène. Nul doute que ceux qui pressaient le président de briguer un troisième mandat vont relancer leur demande.

Un Dauphin mal apprécié

La candidature d’Amadou Gon Coulibaly, imposée par Alassane Ouattara, ne faisait pas l’unanimité au sein de son propre camp. Ce choix avait fait grincer des dents, certains critiquant son autoritarisme ou son manque de charisme. D’autres évoquaient déjà ses problèmes de santé. Plusieurs cadres de la coalition d’Alassane Ouattara, dont les anciens ministres Marcel Amon Tanoh ou Albert Mabri Toikeusse, avaient proposé

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Leur candidature.

Sanctionnés au nom de la discipline interne, ils ont été écartés des sphères du pouvoir et il paraît aujourd’hui difficile de les rappeler. Le 31 octobre, selon le calendrier électoral, se jouera en Côte d’Ivoire un scrutin présidentiel dont le premier ministre devait être l’un des favoris. Dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011, qui avait fait quelque 3 000 morts, l’élection s’annonce incertaine.


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