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Décès de Manu Dibango : L’hommage d’Armand Okol

doyen manu dibango

Le « Papy Groove » âgé de 86 ans est mort mardi 24 mars des suites du Covid-19, la maladie provoquée par le nouveau coronavirus.


doyen manu dibango
Manu Dibango – capture photo

Dans une publication sur Facebook le mardi 24 mars 2020, le journaliste et homme politique (chef du département communication en français du PCRN) Armand Okol a rendu un hommage appuyé au doyen Manu Dibango.

Lebledparle.com vous propose l’intégralité de l’hommage.

DIFFICILE À ACCEPTER ET POURTANT C’EST VRAI

Il est des êtres dont le départ vous dévaste. Des disparitions dont il n’est guère possible de mesurer l’intensité du chagrin, tellement ça vous consume de l’intérieur. Se lever devient alors si difficile, avaler quoi que ce soit presque impossible, mettre le nez dehors inenvisageable. Vous comprenez alors tout à coup combien la vie est chère, mais aussi hélas éphémère. Le décès ce jour du célébrissime MANU DIBANGO est de ces douleurs uniques.

Contrairement à ceux de nos compatriotes qui l’ont côtoyé de près ou qui ont eu l’extraordinaire privilège d’immortaliser les moments de rencontres avec cette sommité planétaire, je ne l’ai véritablement connu qu’au petit écran, exceptées les quelques rares fois où j’ai eu le plaisir singulier de vivre en live son concert à l’occasion de la première édition de « Yaoundé en Fête, Yafe » au boulevard du 20 Mai à Yaoundé (encore merci Monsieur Gilbert Tsimi EVOUNA) ou encore lorsqu’il a eu la gentillesse de me serrer la main lors du forum « Africa 24 » au palais des Congrès de Yaoundé.

D’ailleurs même avait-on besoin de fréquenter Manu pour l’aimer? Assurément non! On l’aimait juste un point c’est tout. On était si fier et heureux du seul fait d’être de la même nationalité et du même continent que lui, on était subjugué et admiratif de son talent, on appréciait et on s’extasiait à la découverte de son parcours, on consommait et dévorait ses œuvres comme mélomane que l’on soit ou pas connaisseur du saxophone son instrument musical de prédilection, surtout que son style n’avait point de barrière générationnelle.

Et que dire du personnage lui-même: atypique, singulier, particulier, bon vivant, gaie, jovial, humble, aimable, sympathique, digne, et assurément l’un des plus grands ambassadeurs de tous les temps du Cameroun. Difficile d’imaginer qu’on aura plus droit à ces interminables fous rires dont l’auteur de Soul Makossa avait seul le secret.

Dur dur! Merci pour toutes les émotions gracieusement offertes. Manu, tu as été pour nous une bénédiction divine, une icône, un géant, un maestro, un monument, un véritable BAOBAB.

Armand Okol

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