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Municipales et législatives 2020 : Mariane Simon-Ekane reconnait la défaite du Manidem et tire les leçons

Mariane Simon Ekane ml

Au lendemain du double scrutin municipal et législatif, certaines formations politiques et certains candidats commencent à reconnaitre leurs défaites et tirent les leçons de cette consultation électorale.


Mariane Simon Ekane ml
Mariane Simon-Ekane – DR

Sur son mur Facebook le lundi 10 février 2020, Mariane Simon-Ekane, membre du mouvement africain pour la démocratie et la nouvelle indépendance (Manidem) reconnait officiellement la défaite de son parti politique. Elle ne s’arrête pas là et donne les leçons de ce double scrutin local.

Elle semble pointer un doigt accusateur sur le peuple camerounais. « Ce résultat est une indication qui montre que nous avons beaucoup de travail à faire afin que les Kamerunais ne soient plus des esclaves consentants », a-t-elle écrit. « Au vu du verdict des urnes, je pense qu’ils sont encore comme une femme martyrisée par son mari et qui succombe rapidement aux moindres caresses de réconciliation, incapable qu’elle est, d’envisager sa vie hors de cette union et toujours avec l’espoir que son compagnon pourrait changer », poursuit-elle.

Pour approfondir :   Cameroun : La revue de presse du mardi 23 février 2021

Lebledparle.com vous propose de lire l’intégralité de la communication.

ALLER VOTER ET ACCEPTER LE VERDICT DES URNES COMME UN INSTRUMENT PÉDAGOGIQUE !

Il faut accepter le verdict des urnes même s’il est construit sur des bases subjectives et sur des considérations liées à l’arriération politique des Kamerunais.

Ce résultat est une indication qui montre que nous avons beaucoup de travail à faire afin que les Kamerunais ne soient plus des esclaves consentants.

Au vu du verdict des urnes, je pense qu’ils sont encore comme une femme martyrisée par son mari et qui succombe rapidement aux moindres caresses de réconciliation, incapable qu’elle est, d’envisager sa vie hors de cette union et toujours avec l’espoir que son compagnon pourrait changer.

On ne peut faire le changement qu’avec le peuple qu’on a, pas le peuple virtuel, de nos rêves ou de nos fantasmes.

Il fallait donc aller au vote, c’est pédagogique car lorsque le même peuple viendra se plaindre, on leur rappellera que c’est leur choix d’hier.

Des petits pas, mais des pas sûrs, qui nous conduiront, progressivement mais inéluctablement vers la victoire des forces du changement sur les forces les forces du statut quo.

Ce qui importe, c’est de prendre son mal en patience, de s’armer de ténacité et de courage, persuadé que CHAQUE PEUPLE A SON HISTOIRE, DIFFÉRENTE DE CELLE DES AUTRES PEUPLES.

La lutte continue….

Merci….merci et Merci !

(Mariane Simon-Ekane)

Pour approfondir :   Chronique : « La radicalisation des Camerounais est le résultat de 37 années de mauvaise gouvernance »

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