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Jean Lambert Nang : « L’Enam, en effet, traîne une sulfureuse réputation qu’il n’est point besoin d’exposer ici »

Jean Lambert Nang

Dans une chronique publiée ce mois Décembre sur les réseaux sociaux, l’ancien journaliste de la CRTV salue la nomination d »un jeune à la tête de la CRTV et n’oublie pas au passage d’expliquer le conflit entre une jeune qui veut et une des ainés qui n’innovent plus. Lebledparle.com vous dévoile le point de vue de Jean Lambert Nang.

Jean Lambert Nang
Jean Lambert Nang, ancien journaliste sportif à la CRTV (c) Droits réservés

« OUI, JEUNESSE PEUT…

C’est quoi ce peuple frivole et volage qui, tel un papillon, butine d’une fleur à l’autre, d’une idée à l’autre, sans constance. Au gré du vent?Le voici qui se plaint que les vieillards ont envahi tous les postes de gouvernement et de gestion du pays. Or dès que le président de la république, qui lui-même se vit mettre le pied à l’étrier, au plus fort de sa verdure, nomme un jeune à la quarantaine bien ambitieuse, Directeur général, voilà les mêmes qui crient au scandale et qui vouent la jeunesse aux gémonies.
Nous semblons tous oublier, pour ceux qui ont travaillé dans quelque administration, que nous avons tous débuté à la fleur de l’âge, à l’heure où nous brûlions de la forte et ferme envie de « casser la barraque » et de changer le monde. Car en effet, la jeunesse peut manquer de toute autre vertu mais pas de celle de vouloir faire bouger les lignes. Cette démesure et cette idée que l’on peut tout changer par sa seule volonté et son ardeur au travail est souvent à l’origine des conflits avec les aînés, plus à l’aise avec la marche de la tortue…
On ne peut condamner une personne au seul tort de sa jeunesse. Il n’y a aucune prédestination à l’échec parce qu’on est jeune. Les exemples sont légions de jeunes qui ont changé la face de leur pays, voire celle du monde. Et le Cameroun ne saurait en être exempté. Lorsque Dieu oint, il capacite et quiconque veut réussir doit lui rester fidèle, le consulter avant toute prise de décision qui engage le destin national.
L’Enam, en effet, traîne une sulfureuse réputation qu’il n’est point besoin d’exposer ici. Le premier défi de son jeune Directeur général est d’inverser la courbe des opinions négatives. Ce sera déjà cela de gagné. »

Pour approfondir :   [Tribune] Jean De Dieu Momo : « Paul Biya est le fils aimé de Dieu que certains veulent crucifier »

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