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Le Gabon adopte finalement la loi sur l’homosexualité !

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La loi sur la dépénalisation de l’homosexualité a été adoptée au Gabon à l’issue du vote des sénateurs.

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Parlementaires gabonais (c) Droits réservés

Après le vote des députés à l’Assemblée nationale gabonaise le mardi 23 juin 2020, il ne restait plus que les sénateurs pour se situer sur le projet de loi portant sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon soumis par le gouvernement du président Ali Bongo Ondimba.

La majorité remporte !

A la suite du vote des membres de la chambre haute du parlement « 59 sénateurs ont voté pour, 17 ont voté contre et 4 se sont abstenus », indique RFI. Des résultats qui viennent appuyer le vote des députés où « 48 ont voté pour et 24 contre. 25 se sont abstenus ».

Bonne nouvelle pour le Gouvernement

Selon le correspondant de la chaine française à Libreville Yves-Laurent Goma, le Premier ministre gabonais Julien Nkoghe Bekalé était lui-même présent à l’hémicycle pour « motiver » les sénateurs à approuver son projet de loi.

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« Aujourd’hui vous avez fait œuvre utile », s’est adressé le chef du gouvernement aux sénateurs tout en les remerciant pour « ce vote historique ».

Réactions diverses

La première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba a également manifesté son consentement à la suite de la l’adoption de la loi qui continue de faire jaser.

Jean Ping, acteur principal de l’opposition a décrié une manœuvre « visant à aggraver le chaos et à susciter la stigmatisation du Gabon à l’internationale » tandis que Stephen Jackson, représentant de l’ONU au Gabon s’est dit comblé de ce pays voisin au Cameroun : « Je suis très fier pour le Gabon », rapporte le confrère.

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Sous ce rapport, l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 est d’ores et déjà jeté aux oubliettes. Ledit article autorisait la justice « de condamner à six mois de prison ferme et une amende de 5 millions de FCFA tout citoyen reconnu coupable d’acte d’homosexualité ».

Adoptée, la nouvelle loi attend être promulguée par le président Ali Bongo.


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