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Robert Mugabe : L’homme et son œuvre

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Décédé ce vendredi 6 septembre 2019 à Singapour, Robert Mugabe a mené une vie parsemée de séquences qui mérite une attention particulière.

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Robert Mugabe (c) Droits réservés

Etat civil

Robert Mugabe est né le 24 février 1924 à Kutama au Zimbabwé et décède ce vendredi 6 septembre 2019 à Singapour. En 1961, il épouse Sally Hayfron avec qui il fera un garçon. Après le décès de sa première femme en 1992, il se marie à nouveau à Grace Marufu et de cette union naitront trois enfants.

Cursus académique

Après l’obtention de son diplôme d’enseignant en 1941, Robeert Mugabe est titulaire tour à tour d’une licence par correspondance à l’université d’Afrique du Sud puis d’une licence en Économie à l’université de Londres.

Ascension politique

Retourné au bercail en 1960, Robert Mugabe se réclame de l’idéologie marxiste et intègre dans un premier temps le parti national démocratique (PND) qui deviendra plus tard l’Union du peuple africain du Zimbabwé. Trois ans plus tard, le père de Michael Mugabe crée son propre parti politique qu’il appellera l’Union nationale africaine du Zimbabwé (ZANU). Dès lors, ses ambitions politiques sont visibles et ses aspirations au pouvoir, prévisibles.

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Robert Mugabe occupe le poste de Premier ministre de 1980 en 1987 sous le règne du président Caanan Banana. Il accède à la présidence de la République où il passera 30 ans. L’homme qui s’éteint à 95 ans sera évincé en 2017 par un coup d’Etat.

Les prises de position de Mugabe

Robert Mugabe a toujours opposé un refus catégorique à ce qu’il assimilait à une forme de néocolonialisme. Ce qui lui a valu les clichés de racistes envers les Blancs sur ses terres :  « L’homme blanc est ici comme le second citoyen : vous êtes en numéro un. Il est numéro deux ou trois. C’est ce qui doit être enseigné à nos enfants.  Notre parti doit continuer de faire entrer la peur dans le cœur de l’homme blanc, notre véritable ennemi. Nous disons non aux Blancs qui possèdent nos terres. Ils doivent partir. Il n’y a pas de place pour eux ici. Le seul homme blanc que vous pouvez croire est l’homme blanc mort », pourrait-il déclarer.

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Sur l’épineuse question de l’homosexualité, l’ex-président Zimbabwéen n’y a jamais trouvé un intérêt pour les Africains parce que, ne faisant pas partie par essence des mœurs du contient. D’ailleurs il qualifiait sans ambages de « porcs » ou de « chiens » les homosexuels appelant la population à les dénoncer.


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