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Palmarès de la CAN : 15 CAN remportés par des entraineurs africains, contre 15 par des expatriés

Stephen Keshi Trophee CAN2013

De plus en plus les fédérations africaines font plus confiance aux entraineurs expatriés, pourtant les compatriotes africains ont déjà suffisamment montré leurs capacités. Lebledparle.com à travers quelques données statistiques montre qu’il faut faire confiance aux entraineurs africains.


Stephen Keshi Troph%C3%A9e CAN2013
Stephen Keshi, le « Big Boss », en 1994 a gagné la coupe d’Afrique en tant que joueur et en 2013, en tant qu’entraineur – DR

Lorsque nous regardons dans le rétroviseur, les cinq dernières éditions de la CAN, il y a lieu de constater que peu d’entraineurs africains ont bénéficié de la confiance de leur fédération à la tête de l’équipe nationale de football. Au contraire le nombre d’entraineurs africains a dégringolé, après 2008, où il y a eu 04 entraineurs, les éditions 2010, 2012 et 2013 ont connu au moins 07 entraineurs, les chiffres ont été revu encore à la baisse pour la 2015 (03) et pour la CAN 2017 (04).

Les entraineurs expatriés ont trouvé en Afrique – avec la complicité des patrons des fédérations – un terrain fertile. Pourtant, plusieurs arguments militent en faveur des coachs locaux pour bénéficiez de la confiance de ces responsables fédéraux.

Tout d’abord, sur les 30 dernières éditions de la CAN, les entraîneurs locaux totalisent le même nombre de CAN remportés par les expatriés soient 15 Trophées.  Ce sont 11 sélectionneurs locaux contre 13 expatriés. Parmi ces 11 africains, deux ont déjà soulevé à trois reprises le trophée. Il s’agit de Charles Kumi Gyamfi, ancien international ghanéen, premier africain a remporter trois fois la CAN : en 1963,1965 et en 1982. Il y a l’égyptien Hassan Shehata, qui lui soulève trois fois d’affilé le trophée en 2006, 2008 et 2010. Du côté des entraineurs expatriés, le français Hervé Renard est le seul a avoir fait un doublé, en 2012 avec la Zambie et en 2015 avec la Côte-d’Ivoire.

En outre, les coachs locaux pour la plupart, ont reçu les mêmes formations et obtenu également les mêmes diplômes que les coachs expatriés. En tant que joueur, les entraineurs africains ont été plus brillants et certains ont connu le bonheur de soulevé la coupe d’Afrique comme joueur. C’est le cas de Stephen Keshi, le « Big Boss », qui en 1994 a gagné la coupe d’Afrique en tant que joueur et en 2013, en tant qu’entraineur. C’est également le cas de Mahmoud El-Gohary,  en qualité de joueur remporte la finale avec l’Egypte en 1958 et réédite le même exploit comme entraineur de son pays en 1998.

Pour approfondir :   Cameroun : Le message de Paul Biya aux Lionnes du volley Ball

En dehors de ceux précédemment cités, les autres entraineurs locaux qui ont aussi remporté la CAN, sont entre autres  Clive Baker (Afrique du Sud, 1996) ; Yéo Martial (Côte-d’Ivoire, 1992) ; Abdelhamid Kermali (Algérie, 1990) ; Abdelmajd Chetali (Tunisie, 1978) ; Adolphe Bibanzoulou (Congo, 1972) ; Mahmoud Al-Gohary (Egypte, 1959) et Fahmy (Egypte, 1957).


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