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La microfinance COMECI ferme ses portes…

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La micro finance Compagnie équatoriale pour l’épargne et le crédit d’investissement (COMECI) ferme ses portes. C’est la substance du communiqué du liquidateur de cette banque, M. Towoua, paru dans les colonnes de Cameroon Tribune du 30 mars 2021.

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Image d’illustration (c) Droits réservés

En effet, dans un communiqué publié le 24 mars 2021, M. Towoua invite les créanciers à aller déposer leurs créances auprès du tribunal de grande instance du Wouri.

« Depuis le 24 mars dernier, un communiqué du liquidateur de la COMECI, invite les créanciers de la micro finance à déposer leurs titres de créances au tribunal de grande instance (TGI) du Wouri dans un délai de 60 jours à compter de la date de publication de l’annonce. La même annonce précise que les créanciers résidant à l’étranger bénéficient d’un délai de 90 jours », peut-on lire dans les colonnes du quotidien national bilingue.

De façon concrète, explique notre confrère, « il s’agit pour les différents clients d’écrire au liquidateur bancaire, M. Towoua, désigné syndic aux côtés de Marthe Sévérine Bella Mendo, juge au TGI du Wouri (juge-commissaire), pour lui informer qu’ils sont créanciers de la COMECI. Ils indiqueront le montant de la créance ainsi que des pièces justifiant son existence. Il faut rappeler que la micro finance a été déclarée en cessation de paiement le 27 avril 2019 par le TGI du Wouri », lit-on.

Pour Pierre Nunkam, auditeur bancaire interrogé par le reporter de Cameroon Tribune : « nous nous trouvons ici devant une situation où ces victimes n’obtiendront entièrement justice que le jour où elles s’engageront massivement à construire « le cadre amiable » qui a pour mission première de redresser les banques et les micros finances actuellement en faillite. Et c’est seulement ensuite qu’on pourra exécuter les dispositions de l’article 4 de l’ordonnance présidentielle du 27 avril 1990 ».

Toujours d’après Pierre Nunkam, la faillite de la COMECI n’est pas un fait isolé. Il s’explique par le fait que : «les faillites si récurrentes de nos banques et micro finances ont pour cause principale ce que l’audit bancaire qualifie de crédits bancaires viciés pour désigner les crédits accordés aux bénéficiaires dans des conditions tel qu’il leur soit impossible de les rembourser, ces crédits étant inadaptés à leurs besoins», note le journal.

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