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Barrage de Bini à Warak : L’entreprise Sinohydo limoge 245 employés camerounais

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Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Énergie et Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale ont visité le 13 février 2019, le site du barrage de Bini à Warak dans la région de l’Extrême-Nord.


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Visite du chantier Capture photo (c) Droits réservés

L’entreprise chinoise Sinohydro en charge de la réhabilitation du Barrage hydroélectrique de Bini à Warak, d’une capacité de production de 75 Mégawatts, à procéder il y a quelque temps à un licenciement en série des employés engagés dans ce projet.

La raison évoquée par les responsables de cette structure n’est nulle autre que la crise financière. De ce fait, sur les 250 ouvriers camerounais recrutés dans le chantier, 165 Camerounais ont d’abord été mis à la porte. Ensuite 80 employés chinois sur la centaine qui travaillaient sur le site. Ces derniers, ingénieurs pour la plupart, ont démissionné pour non-respect des clauses financières apprend Lebledparle.com.

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Du coup, les travaux de réhabilitation de cette infrastructure sont au ralenti. Un licenciement qui a tout de suite irrité les employés limogés. D’après Cameroon Tribune en kiosque ce matin, les deux ministres qui s’y sont rendus ont pris des engagements et ont rassuré les employés écartés qu’ils seront à nouveau recrutés : « Lorsque les travaux vont reprendre, ceux qui ont été licenciés ou mis en chômage technique seront prioritaires. Et ce sont les délégués du personnel qui doivent y veiller », a rassuré Grégoire Owona.

De son côté, Eloundou Essomba a indiqué que « le barrage de Bini à Warak va se construire. C’est une infrastructure essentielle dans le système électrique du Cameroun en général et du Septentrion en particulier. Grâce à ce barrage, nous avons la certitude d’avoir une énergie stable, permanente et compétitive ».

Le projet de réhabilitation du barrage de Bini à Warak dont le cout s’élève à 100 milliards de FCFA va permettre d’augmenter la capacité énergétique dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

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