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Musique – DAPHNE : « je rêve de faire un featuring avec Rihanna »

Daphne
La chanteuse Daphné (c) Droit réservé

Daphne

Vêtue d’une chemise jean et d’un pantalon noir, simple sandale aux pieds ; loin du look rasta qu’on lui sait, c’est une étudiante  ‘’normale’’ que nous rencontrons ce lundi 19 janvier en après midi dans l’enceinte de l’université de Buéa. Daphné se fond facilement dans l’environnement et passe presque qu’inaperçue. Allons à la rencontre d’une jeune artiste au talent immense, mais aussi d’une étudiante studieuse et souriante.

Lebledparle : Bonjour Daphné ! Est-ce que tu peux te présenter aux lecteurs de Lebledparle.com ?

Daphnée : Mon nom est Daphné Njiè Efundem ; originaire de la région du sud-ouest Cameroun plus précisément des villages Banyangui et Bakwéri. J’ai vingt cinq ans et Je me décris comme étant une jeune fille enthousiaste, courageuse, et  qui n’a pas peur d’atteindre ses buts.

Lebledparle : Daphné est encore sur les bancs, elle fait quelles études ?

Daphné : J’ai d’abord commencé par des études de women and gender (une filière dans laquelle on étudie la femme et le genre féminin) puis je suis me suis inscrite au département de psychologie de l’université de Buéa.

Lebledparle : Entre la musique et les cours, comment fais-tu pour t’organiser ?

Daphné : Vous savez, en tant que jeune artiste je suis tout le temps en spectacle ou en studio. C’est vrai qu’il m’arrive des fois de manquer les cours, mais dès que je suis de retour en classe je me dépêche de les rattraper pour ne pas avoir de retard. On peut très bien faire la musique et aller à l’école, tout est une question d’organisation.

Lebledparle : Parlons de ton album « Reflection »

Daphné : Je tiens tout d’abord à préciser que Reflection c’est non pas un album, mais un mini album. L’album complet sortira soit en milieu d’année soit plus tard ça dépendra de ma maison de production Steven’s Music ; mais toujours est- il qu’il sortira en 2015. Alors Reflection est composé de 4 singles dont « Ndolo, Reflection », « Broken » et « Rastafari ».

Lebledparle : Pourquoi « Reflection » comme titre de l’album ?

Daphné : Comme l’indique son nom, « reflection » parle de reflection, de pensée, d’opinion. Je veux que ceux qui écoutent se connectent avec les musiques qui s’y trouvent.

Lebledparle : pourquoi avoir choisit de mettre rastafari en avant plus tôt que Ndolo ou reflection ?

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Daphné : Rastafari parce que c’est une chanson que j’adore personnellement (rires). C’est certainement la plus écoutée grâce au vidéogramme qui passe sur beaucoup de chaînes nationales et même internationales, vous savez, aujourd’hui, les gens s’intéressent plus aux chansons quand elles ont des supports vidéo. A cet effet, mon équipe et moi sommes en train de travailler pour pouvoir sortir aussi les vidéogrammes des autres titres.

Lebledparle : Tu viens justement de parler de la diffusion du titre ‘’Rastafari’’ sur des chaines internationales, notamment Trace TV ; comment c’est arrivé ?

Daphné : On a eu pas mal de personnes à notre chevet, des personnes toujours prêtes à nous offrir de l’aide. Je crois que la chaîne a été séduite par la qualité du son et du clip. C’est vrai que nous avons fournis beaucoup d’effort à ce niveau. A la base le clip avait été remis aux responsables de trace Africa pour la diffusion, et grande a été notre surprise de voir Trace Urban aussi le récupérer. C’était ‘’whaoo ‘’ (rires) C’est un bonheur pour nous de voir l’accueil chaleureux qu’a reçu la chanson « Rastafari ».

Lebledparle : Le titre « rastafari’’ a-t-il influencé ton look ?

Daphné : (rires) Non, même si le look rasta reste ma signature, vous n’allez pas toujours me voir avec la même coiffure, comme aujourd’hui, je n’ai pas les rastas j’ai plutôt opté pour une coiffure simple avec mes propres cheveux ; en fait Cela dépend des circonstances.

Lebledparle : D’où t’es venu le financement pour la production de ton mini album ?

Daphné : Je ne travaille pas toute seule, le financement m’est venu de la maison de production steven’s music. Steven’s c’est mon producteur.

Lebledparle : Quelles sont tes relations avec les autres filles du milieu ? Gasha par exemple. 

Daphné : Oui, je connais Gasha ! Je crois l’avoir rencontré une ou deux fois. C’est la première artiste à signer avec la maison steven’s Music ; elle n’est plus là maintenant. C’est quelqu’un que je respecte beaucoup pour le travail qu’elle fait je trouve ça magnifique. Je dois avouer que je suis quelqu’un d’assez timide en amitié donc je n’ose pas toujours aller vers les gens. Par contre je connais bien Ciana on se voit très souvent.

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Lebledparle : Ya t-il des featurings en vue au niveau national ?

Daphné : Bien sur ! (rires) je travaille actuellement sur un projet avec un artiste dont je préfère taire le nom ; c’est une surprise que le public aura l’occasion de découvrir très bientôt.

Lebledparle : Qu’en est-il des featurings à l’échelle internationale ?

Daphné : Comme tout jeune artiste j’ai des rêves, et j’ambitionne de faire des feat avec les artistes comme Sean Paul, p. square, 2face du Nigeria, Sarkodie du Ghana, et pourquoi pas ma Rihanna (rires) je rêve de faire un featuring avec Rihanna.

Lebledparle : Aujourd’hui les chanteurs d’expression anglaise ont le vent en poupe : Magasco, Gasha, Jovi, Stanley Enow et autres ; qu’est-ce que tu penses de l’émergence musicale de ces artistes?

Daphné : Je pense que ceci est le résultat d’un dur labeur. Pendant plusieurs années nous sommes restés en arrière à regarder les autres se mouvoir. Maintenant on a beaucoup plus confiance en nous et nous avons le soutient de beaucoup de personnes qui aiment ce que nous faisons, c’est encourageant.

Lebledparle : Un conseil à donner aux plus jeunes qui arrivent dans la musique?

Daphné : Il faut qu’ils sachent que tout est possible s’ils travaillent dur. Ils doivent  croire en eux et surtout en Dieu. Ceux qui vont encore à l’école comme moi, je ne leur conseillerai pas d’abandonner leurs études. C’est important de savoir qu’un artiste complet c’est aussi celui qui est capable de  s’exprimer en public. Il faut qu’on efface cette pensée qu’ont les gens ; à savoir que les musiciens n’ont rien dans la tête. Faire la musique et aller à l’école c’est possible ; C’est juste une question d’organisation  prendre les deux sérieusement : ‘‘work hard and play hard !’’ (rires)

Propos recueillis par PAOLA NYOUNAI, LeBledParle.com

LeBledParle.com vous propose la vidéo de « Rastafari ». Laissez vos commentaires


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