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Un militaire soupçonné d’avoir assassiné son épouse à Yaoundé

la defunte epouse

Le corps sans vie de Claire charlotte Ngono a été retrouvé auprès de son mari, après une violente dispute. Les faits sont contés par nos confrères de Canal 2 international, dans son édition du journal de 19 h 50 du 12 mai 2021.


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Image de la défunte (c) Droits réservés

Après 21 années de vie commune, Claire charlotte Ngono épouse Mendo a perdu la vie au petit matin du mercredi 12 mai 2021. Un décès qui a suscité des polémiques et inquiétudes de la famille de la défunte qui soupçonne son époux, un militaire, de lui avoir ôté la vie.

Selon le témoignage de Carelle Mimboe, fille de la défunte, les deux tourtereaux se sont disputés le soir [le 11 mai Ndlr]. Croyant que tout était fini, « Il (l’époux, ndlr) a continué à bavarder, sans parler, elle est allée se coucher. Nous sommes aussi allés nous coucher. Il est encore descendu, continué à parler. Il est allé appeler sa mère. Je ne sais pas ce qui s’est passé là-bas. C’est vers minuit que j’ai eu un pressentiment, j’ai appelé son (sa mère, ndlr) numéro, c’est son mari qui répond », confie-t-elle.

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Celle-ci, inquiète, appelle sa grand-mère, qui lui dit ne pas savoir ce qui se passe dans leur chambre et lui conseille d’y faire un tour pour avoir le cœur net. « Quand j’arrive là-bas, je cogne à la porte, je frappe avec force. Son mari commence à me gronder à l’intérieur en me disant que si j’ai trop de force, je fracasse alors la porte une fois. C’est mon intuition qui me conduit alors vers la fenêtre. En poussant la penderie, je constate qu’elle ne respire pas. Je lui dis qu’elle ne respire pas, il était assis sans réagir. Son fils et sa mère viennent aussi regarder. C’est là où je dis à son fils de casser la porte. Il casse la porte, on constate qu’elle ne respire plus. Et quand on porte notre mère pour l’emmener en bas, il n’est même pas avec nous, comme si ça en le concernait pas ».

Pour sa défense, le chef de famille parle de suicide à l’aide d’une cravate. L’homme est reconnu par son entourage comme violent et menaçant même avec son arme.

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