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A coup de machette, un homme tue sa belle-mère

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Accusée d’être à l’origine de ses déboires, un homme de 38 ans met un terme aux jours de sa belle-mère à coups de machette.

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illustration (c) Droits reservés

Le calme du village Amohu dans l’Etat d’Ebonyi, Abakaliki, au Nigeria a été brisé le matin du  19 juin par une scène digne des films d’horreur hollywoodiens : ce triste vendredi désormais noir pour les populations de la localité, Elom Maduka ôtait la vie à la mère de son épouse, Augustina Odio, qu’il accusait d’être non seulement trop présente dans ses rêves mais aussi à l’origine de toutes ses infortunes.

Le bourreau se serait selon des témoignages, plaint publiquement que sa belle-mère apparaissait régulièrement dans ses rêves et lui faisait des confidences comme quoi elle serait la seule responsable de ses déboires. Mais pour quelles raisons ? Jamais elle n’en parlait.

Ce « vendredi noir », fou de colère, l’homme trainera sa victime dans sa ferme et lui assènera de violents coups de machette à la tête et aux jambes avant de l’abandonner sur les lieux du crime.

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Interpellé par la police et mis en détention au centre correctionnel nigérian d’Abakaliki quelque temps après, le bourreau tombe sous le coup de l’article 319 (1) du Code pénal, Cap.  33, vol.  1, Lois de l’État d’Ebonyi du Nigéria, 2009 d’après les déclarations du commissaire de police, ASP Mathias Eze.

Ajournant l’audience au 15 juillet 2020 pour rapport de conformité, faute de représentation par un conseil au tribunal pour l’accusé, le magistrat en chef Nnenna Onuoha a opté pour la mise en détention provisoire du bourreau et au transfert de son dossier au directeur des poursuites pénales de l’État pour les poursuites judiciaires nécessaires.

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Elom ne bénéficiera donc pas de mise en liberté sous condition, faute de requête.

La communauté d’Ezillo à laquelle appartient le meurtrier reste sans voix car comment comprendre que la pauvre Augustina Odio non seulement donna naissance à l’épouse de celui qui lui ôterait la vie mais durant des années sans le savoir, elle affutait l’arme ou mieux la main qui lui prendrait sa vie.


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