Lebledparle.com, CWT
Le désormais ancien militant du parti Croire au Cameroun l’a annoncé le mercredi 18 août 2021 sur son compte Facebook.
L’ambiance au sein du parti l’a amené à claqué la porte. « J’annonce ma démission du parti politique Croire au Cameroun/Believe in Cameroon (CRAC). L’ambiance post-Bernard n’était plus propice à la poursuite des idées progressistes qui étaient les nôtres », écrit l’homme politique.
D’autres raisons l’ont aussi amené à quitter le navire Crac. « Je ne crois pas en la nécessité d’exclure les camarades qui avaient fait le choix de soutenir un autre candidat aux présidentielles de 2018 en raison de l’absence du CRAC ou qui avaient dû compétir sur la liste d’un autre parti politique lors des législatives et municipales de 2020 toujours en raison de l’absence du CRAC dans leurs circonscriptions. Je ne crois pas non plus en la capacité d’un parti politique à réussir tout seul la conduite des Camerounais vers le changement tant souhaité sans coalition ou mieux alliance avec d’autres partis poursuivant les mêmes objectifs », explique-t-il.
Il quitte le Crac sur le plan de la forme, mais, il garde le contenu de cette formation politique. « Je n’ai plus le temps à perdre dans des activités non pertinentes et dans des querelles intestines. Le plus important pour moi n’était pas d’être président de parti, mais de pouvoir porter haut les idées de développement que défendaient Bernard. Pour paraphraser Laurent Gbagbo, le CRAC c’est Nous! Nous laissons l’enveloppe et partons avec le contenu. C’est désormais dans la mouvance de convergence et de l’union des forces politiques que je me situe. L’avenir nous dira! », ajoute-t-il.
La démission de Louis-Marie Kakdeu intervient près de six mois après le décès de Bernard Njonga, fondateur du Crac.
